Plaza de Toros : fermée et en projet !

Lieu
Julien Antinoff
Editor Made in Tanger
27 mai 2013

Construite à la fin des années 40, inaugurée le 27 août 1950, la Plaza de Toros est une arène historique de la ville de Tanger. Elle a connu ses heures de gloire, mais est aujourd’hui laissée à l’abandon. Un projet de réhabilitation semble, enfin se préparer.

Alors que le Maroc est sous protectorat français et espagnol, ces derniers souhaitent édifier une arène afin d’accueillir leur traditionnel corrida. Le 27 août 1950, après quatorze mois de travaux, l’endroit est inauguré par des toreros ibériques et tangérois. Jusqu’en 1957, date de l’indépendance, les activités s’enchaînent, puis tout s’arrête et les arènes restent irrémédiablement vides. Pour redonner vie à ce lieu, un grand évènement est organisé, en 1970, avec la présence du célèbre torero Manuel Benitez Pérez, plus connu sous le nom de “El Cordobés”.  L’installation de cette arène s’est faite dans le quartier du même nom. Habité par des éleveurs, terres d’agricultures (orge, blé), le lieu était divisé en trois parties et à forte communauté espagnol. L’eau et l’électricité ont alimenté le quartier après la construction du monument. Les habitants devaient avant, puiser l’eau aux puits qui se trouvaient sur la colline du charf et de Beni Makada. 

Projet
Suite à une visite effectuée en présence du maire Fouad El Omari et initiée par l’Observatoire pour la protection de l’environnement et du patrimoine historique de Tanger, une commission a été créée pour faire un point sur la situation de l’arène. “Cette commission est composée des représentants du conseil communal, de la société civile ainsi que des départements publics concernés, et ce en vue de bien étudier la possibilité de réhabiliter ce site historique”, indique la mairie. Les membres de cette commission assurent étudier toutes les possibilités soumises pour redonner vie à ce lieu d’une superficie de 17.000 m². Depuis de nombreuses années, des rumeurs ont circulé sur la reconversion de l’arène en espace d’exposition ou en centre culturel. D’autres espèrent accueillir de nouvelles corridas pour séduire les touristes espagnols. 

Texte Julien Antinoff

Photos DR

Julien Antinoff
Editor Made in Tanger
27 mai 2013

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