Villa Blanca, de succès en succès
En seulement 5 ans, Le cinéma Dawliz est devenu La Villa Blanca, complexe incontournable des nuits casablancaises. Où comment prendre se faire un spa, prendre un verre au Sky Bar, dîner au Relais de Paris, danser au Carré avant de dormir à la Villa. Tout ça, au même endroit.
A l'époque, on s'y pressait par centaines pour voir un bon film, une production internationale ou marocaine. Puis le Dawliz de la Corniche, comme d'autres cinémas du groupe, a vu sa fréquentation baisser. Le Megarama et les DVD étaient passés par là. Alors le Dawliz de la corniche, comme d'autres, ont baissé le rideau. Aujourd'hui, ceux qui les ouvrent logent à l'hôtel La Villa Blanca, et ils ne le font que pour la vue sur mer.
Entre temps, 5 ans seulement, qui ont suffi pour faire du Complexe de la Villa Blanca, l’un des hauts lieux de la nuit casablancaise.
Ecroulé, l’ancien cinéma s’est tout d’abord transformé en restaurant. Belles entrecôtes émincées ou demi poulet cuit aux herbes, Le Relais de Paris s’est imposé comme un restaurant gastronomique incontournable pour carnassiers et amateurs de cuisine française. Aux commandes, deux chefs, Rodriguo Lacerda, venu du Man Ray, à Paris, et Mickaël Bertho. Un vrai coin de Paris, avec vue sur l’Atlantique.
De la discothèque au Spa
Un succès en entraînant un autre, vint ensuite Le Carré en 2007, dont la décoration vient d’être refaite, tendance pop rock et futuriste. Son nom, il le doit à l’espace VIP, le carré rouge au centre de la piste danse, où s’installent les heureux élus. Côté programmation, le club veut rivaliser avec le Pacha, le Théâtro et autres grands frères Marrkachis, avec le passage réguliers de David-une-oreille-collée-à-un-casque-et-hurleurs-de-put-your-hands-up, David Guetta et David Vendetta en tête. 2008, on met la restauration libanaise à l'honneur avec le Loubnane, LE gastro libanais de la ville.
Enfin, le complexe apporte sa touche centrale un an plus tard, un boutique-hôtel de 40 chambres à l’ambiance contemporaine, les pieds dans la piscine du Skybar. S’il n’a de sky que le nom (à ciel ouvert, oui, mais pas en hauteur), il offre tout de même sa vue sur mer, son ambiance chaleureuse à l’intérieur, tropézienne sur la terrasse. Et pour grignoter, Mickaël Bertho, le chef du Relais de Paris, a aussi concocté une carté légère.
Last but not least, La Villa Blanca a ouvert avec fierté son Spa en mai dernier. On nous promet, pour bientôt, une nouvelle soirée.
Si vous ne savez pas où passer votre soirée, sautez dans un taxi. Et n’oubliez pas de lui demander « l’ancien Dawliz, sur la corniche ».
Texte Mathias Chaillot
Photo DR