Derrière les murs de Casa Barata

Pourquoi Casa Barata ? Ce nom sonne espagnol et pour cause : la casa étant la maison et barata bon marché, Casa Barata porte parfaitement bien son nom qui parle de lui-même pour décrire le lieu.

Dimanche matin, 10h, la ville se réveille tranquillement, Casa Barata aussi. Le taxi nous pose à l’entrée du bazar. Déjà, il y a une entrée, ce que l’on ne trouve pas forcément dans les autres bazars. Tous les magasins ne sont pas encore ouverts, on est à l’heure espagnole ici, ne l’oublions pas ! Ce qui saute aux yeux quand on rentre, c’est l’ordre qui y règne. Quand on parle de bazar, on imagine tout de suite quelque chose de désordonné, de désorganisé, des objets en vrac. 

Des allées structurées

A Casa Barata, tout est bien structuré, on pourrait même en faire un plan : en rentrant, le rayon «épicerie», on sent l’influence ibérique avec les produits que l’on ramenait autrefois en contrebande : ça va du rouleau de papier aux biscuits en passant par le jus ou encore les gâteaux secs, la plupart sont des produits espagnols. 

En s'engouffrant à l'intérieur, les allées sont larges pour un bazar, à droite l’électronique et les vêtements (un peu en vrac on l’avoue), de l’autre les luminaires et les tissus. Les fashionistas sans grand moyen peuvent trouver leur bonheur en achetant des tissus bon marché et faire faire des modèles de robes ou autres accessoires à la mode. Les moins chanceux peuvent aller racheter leur iphone volé la veille. Enfin, les Gucci ou autre Prada ont leur représentation non officielle mais certes bien reproduite chez les opticiens de Casa Barata. Sinon, ce ne serait pas un vrai bazar ...

Texte et photo Zineb Bennouna