Darna, une maison pour les démunis

Association
Zara Kadiri
Editor Made in Tanger
16 juin 2011

Association reconnue d’utilité publique, la coopérative Darna a été fondée en 1995 par un collectif de citoyens qui vient en aide aux enfants en situation difficile par le biais de différentes activités. Refuge, ferme pédagogique, maison communautaire de femmes mais surtout théâtre redonnent de l’espoir à ces jeunes de la rue.

Darna ou « notre maison » en arabe est l’endroit pour les enfants des rues. Après avoir étudié les besoins, la coopérative a mis en place différentes structures. Avant toute chose, c’est le refuge qui a été créé pour recueillir des enfants de 8 à 17 ans en les hébergeant, les nourrissant et leur offrant une hygiène de vie convenable.

Ensuite, place à la formation avec la maison communautaire des jeunes qui leur apprend différents métiers : ferronnerie, menuiserie, boulangerie ou encore confection textile. En plus de ces métiers urbains, les métiers agricoles leur sont enseignés en dehors de Tanger via la ferme pédagogique, située dans la campagne tangéroise.

Si vous passez vers la place du Grand Socco, les femmes se feront une joie de vous proposer un de leurs déjeuners dans la maison communautaire de la femme. En plus d’offrir des repas à bas prix, elles se forment également à différents métiers : confection, secrétariat, esthétique, restauration et apprennent également leurs droits.

Un théâtre et plusieurs projets artistiques

Enfin, la structure la plus importante est le théâtre Darna situé place du Grand Socco. Ce théâtre agit tel un espace expérimental de nombreuses activités artistiques et pédagogiques. Darna en est à sa septième saison et plusieurs projets novateurs et artistiques sont en cours pour les prochaines saisons.

La coopérative a commencé par des aides d’amis, de différents donateurs ou des places vendues pour leur théâtre. Elle a entre-temps perçue une subvention espagnole qui malheureusement a été supprimée suite à la crise. Aujourd’hui, l’association a bénéficié d’une donation anglaise mais essaie de s’autofinancer. Elle lance un appel à toute forme d’aide, d’apports ou de contributions pour continuer à faire vibrer ces enfants et leur donner le sourire.

Texte Zineb Bennouna
Photo
DR

Zara Kadiri
Editor Made in Tanger
16 juin 2011

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