Le couscous classé au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco
Partagée par le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, cette distinction faite au Couscous ne pouvait pas passer inaperçue dans nos pages. Et pour cause : c'est bien plus qu'une tradition, c'est un repère, un souvenir, un moment de partage qu'on ne raterait pour rien au monde.
Le 16 décembre 2020, le couscous est officiellement entré au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Pour de multiples raisons les "savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous" ont été présentés par quatre pays d'Afrique du nord (Algérie, Maroc, Tunisie et Mauritanie), célébrant au même moment cette reconnaissance culturelle par l'Unesco.
"Rapprocher des peuples et des cultures"
A ce titre, cette distinction revêt un symbole de coopération internationale entre ces quatre pays, pour lesquels une tradition culinaire peut aussi "rapprocher des peuples et des cultures", comme le précise le site officiel de l'Unesco.
Cette inscription conjointe est une très belle réussite. C’est un signe fort de reconnaissance culturelle et c’est aussi un vrai succès diplomatique, sur un sujet si important et si symbolique pour les peuples de toute cette région, et bien au-delà. Ce consensus montre qu’un patrimoine culturel peut être à la fois personnel et exceptionnel, et transcender les frontières." Précise Audrez Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO.
"Le meilleur couscous, c’est celui de ma mère !"
Pour tous les peuples qui cuisinent et partagent le couscous, sa préparation et sa consommation revêtent les qualités d'un plat convivial et familial ; de ces plats que l'on transmet de génération en génération et portent à eux seuls tant de souvenirs d'enfance, parce qu'on le sait tous ici comme partout au Maghreb : "Le meilleur couscous, c’est celui de ma mère !"