Casablanca aux couleurs du street-art

ART
Anais Robin
Editor Made in Casablanca
2 juin 2020

Depuis plusieurs années, le phénomène séduit dans le Royaume. En effet, des événements mettant à l’honneur cette culture du street-art sont régulièrement organisés. Au détour d’une ruelle ou sur la façade d’un immeuble, impossible de passer à côté ! Elément central de l’expression urbaine, il est de plus en plus présent dans les différents quartiers de la ville blanche. Made in Casablanca a déniché pour vous quelques unes des plus belles fresques de la ville.

Hopare - Mafoder

Alexandre Monteiro, alias Hopare,  s’amène avec un incontestable talent lui permettant de vivre tant bien que mal ! Ce vrai artiste,  s’inspire des situations de la vie les plus triviales pour en tirer des chefs d’œuvres…

El Hank - Okuda, "Mother Power"

Okuda met en avant un style pop-surréaliste avec une forte essence urbaine et une dimension très humaine. Les rues du monde entier sont colorées de ses chefs d’œuvre géométriques. Artiste engagé, cette fresque, pleine de couleurs et de vitalité, rend hommage à toutes les mères du monde.

El Hank - Iramo, "To The Moon And Back"

Samir Iramo, nous expose à travers cette fresque sa vision personnelle de la relation, existant entre la mère et son enfant. Une femme au grand sourire y apparait, portant sur son visage les traces du temps et de la vie avec son enfant sur le dos.

Boulevard Zerktouni - WERC

L’oeuvre très pop de l’artiste mexicain WERC, se trouve à la fin du Boulevard Zerktouni. Un lapin-homme-panthère énigmatique retient notre regard.

Majid El Bahar 


Originaire de la région de Beni Mellal. Reconnu pour son "folklorism" qui vient bousculer le street art marocain, Majid questionne la représentation du regard. 

Dynam, "Ingrid Bergman"

Dynam a choisi de peindre un portrait très réaliste d’Ingrid Bergman (Ilsa Lund dans le film Casablanca) afin de lui rendre hommage. Pour lui, elle est l’icône de la femme moderne et libre incarnant la grâce et la simplicité.

Iramo & Dynam, "L'ado Rebelle"

Iramo et Dynam, dépeignent une adolescente rebelle. L'effet est réussi ! Ce visage a un côté mystique qui donne l’impression de vouloir prendre vie. 





Anais Robin
Editor Made in Casablanca
2 juin 2020

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