Agadir : les dates clefs de son histoire
La ville d'Agadir aurait été érigé au XIIème siècle après J.-C. car aucune trace de son existence antérieure ne peu le prouver. Le nom officiel de la ville n'apparaît officiellement dans l'Histoire qu'aux alentours de l'année 1510, au XIVème siècle dont deux siècles après son apparition.
Lors de ce siècle, la ville fut envahie par les portugais qui se sont très vite heurtés à l'hostilité des tribus présentes dans la région. Ils repartirent quelques temps plus tard chassés par les autochtones. Le prince sâadien a tenu la ville en état de siège pendant plus de 6 mois avant que les belliqueux ne reprennent leurs bateaux pour repartir chez eux.
En renversant les Sâadiens, la dynastie des Alaouites s'empara d'Agadir et elle punie les tribus en fermant le port pour l'envoyer vers la ville voisine d'Essaouira.
Du XIIIème siècle jusqu'au début du XXème, la ville resta des plus anonymes sans faire parler d'elle ni au niveau national, ni au niveau international.
Vers 1911, Guillaume II, roi de Prusse essaya d'installer une base militaire aux abords de la ville mais la France s'y opposa fortement. Elle préféra donner aux allemands une partie du Congo et garder l'exclusivité du Maroc. Pendant cette période, Agadir devint un point important de la poste aérienne vers l'Afrique Sub-saharienne. Même Saint-Exupéry y fit escale avant de traverser l'océan atlantique.
En 1960 enfin libérée de ses envahisseurs, la cité devint prospère et sa notoriété grandit. Malheureusement, son destin bascula brusquement dans la nuit du 26 février 1960. Un violant tremblement de terre la raya de la carte. Quinze petite secondes suffirent pour détruire son histoire et la décimer de 15.000 personnes.
Forte de cette épreuve, une médina fut reconstruite peu à peu à seulement quelques centaines de mètres des vestiges de l'ancienne. Aujourd'hui, elle est la deuxième ville touristique du Maroc et la première station balnéaire du royaume. Une belle renaissance pour cette bourgade meurtrie tant de fois dans son histoire.