Le patrimoine rupestre africain face aux dangers : défis de sauvegarde et enjeux du développement
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du workshop tenu à Smara et suite à l’appel lancé depuis cette ville en 2010 pour la préservation du patrimoine rupestre africain, et suite à la réunion qui a eu lieu à Rabat en 2014 et au cours de laquelle le Ministère a procédé à la signature des conventions de partenariat avec les associations et les communes rurales qui renferment des sites de gravures rupestres, le Ministère de la Culture organise, en partenariat avec la Fondation Trust of African Rock Art, basée à Kenya et aux Etas unis d’Amérique et la Fondation Prince Claus de Hollande, un atelier international du 23 au 25 novembre 2015 à Agadir, sous le thème : Le patrimoine rupestre africain face aux menaces:Défis de sauvegarde et enjeux du développement
L’atelier d’Agadir, outre la mise en exergue de l’expérience marocaine dans le domaine de la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine ancestral, permettra aux professionnels et aux gestionnaires des sites de :
- Dégager un état des lieux sur la situation des sites rupestres en Afrique, surtout ceux les plus menacés ;
- Définir un programme d’intervention dans ces sites ; Proposer des mesures concrètes et urgentes de sauvegarde et de conservation ;
- Développer des outils et des mécanismes de gestion innovatrice et pertinente ;
- Examiner le rôle des gouvernements, des ONG locales et internationales, des populations locales, en vue d’une meilleure protection des sites d’art rupestre;
- Développer des instrumentsde mise en valeur du patrimoine rupestreen tant qu’outil de prise de conscience et d’action de valorisation du patrimoine culturel et du développement économique.
Plusieurs pays africains prendront part à cet atelier international à savoir : le Soudan, le Tchad, le Niger, le Mali, le Nigeria, le Benin, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Mozanbique, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe et le Maroc, le pays organisateur.
Cet atelier a pour objectif de faire connaitre, à l’échelle continentale, l’approche participative adoptée par le Maroc dans le choix et la prise des mesures de conservation préventive du patrimoine rupestre. Plusieurs associations nationales, régionales et locales sont invitées à prendre part aux actes de cet atelier à côté des présidents des communes rurales qui ont pris conscience quant à l’intérêt de ce patrimoine matériel, non seulement comme vestige archéologique mais également comme levier de développement économique.