Un havre de paix

Riad de charme
Zara Kadiri
Editor Made in Tanger
4 juillet 2011

Au milieu de la Kasbah, ce havre de paix vous invite à séjourner, aller manger ou simplement prendre un café sur l’une de ses quatre terrasses. Made in Tanger s’est rendu sur place.

C’est l’histoire d’Ann Igou, propriétaire du Nord Pinus d’Arles qui tombe amoureuse en 2005 de cette ancienne demeure du pacha, et qui décide de l’acheter pour en faire un Nord-Pinus version tangéroise, faisant cohabiter l’Orient et l’Occident par un mélange de styles sans faute de goût.

C’est en longeant la muraille de la Kasbah qu’on arrive dans ce petit ryad, presque invisible de l’extérieur, une porte cloutée et une indication peinte sur le mur pour signaler l’endroit : «Hotel restaurant, Nord Pinus Tanger, Riad Sultan». En rentrant, l’endroit paraît petit, exigü presque mais très vert. Il s’ouvre à nous au fur et à mesure que l’on monte les étages. Des demi-paliers desservent les chambres, puis le palier du haut donne accès à tous les salons, chacun dans son style. De la lecture est proposée dans tous les salons, avec des vues différentes.  Vue sur l’Espagne pour l’un, vue sur le Détroit pour l’autre, vue sur l’intérieur aussi, ceci est valable pour les multiples terrasses qui jettent un oeil différent selon leur orientation.

L’Orient et l’Occident dans un même endroit

Véritable mélange des genres, la décoration des quatre suites et de la chambre est sans cesse renouvelée, changée, au goût de sa propriétaire qui a su en faire un lieu hors du temps. Cuir de Cordoue, odeur de cèdre et de mer, tissus anciens et soies indiennes, lits de bronze, marbre et zelliges et ici et là quelques touches contemporaines pour un confort et un raffinement peu coutumier. 

En plus du riad qui accueille ses hôtes pour un séjour, le restaurant est ouvert au public, avec une spécialité de poissons qu’a voulu imposer Ann dans la ville du Détroit, un moment de gastronomie aux saveurs méditerrannéennes. Si vous avez besoin de vous détendre en journée, rien de mieux qu’une des quatre terrasses qui s’envolent vers les lumières de la ville, où les oiseaux paraissent à travers les lucarnes joliment dessinées.

Texte et photo Zineb Bennouna

Zara Kadiri
Editor Made in Tanger
4 juillet 2011

Vous aimerez aussi