17è édition du Festival de Jazz au Chellah du 13 au 17 juin 2012
Le rendez-vous des amoureux de la scène jazz internationale a lieu chaque année à Rabat dans l’enceinte du Chellah. Cette musique, qui depuis son origine, intègre de nombreuses influences musicales a son Festival, qui lui ressemble. Car le Jazz au Chellah existe avant tout pour permettre les rencontres et les rassemblements d’artistes marocains et européens.
Son organisation est assurée par le partenariat entre la délégation de l’Union européenne, le ministère de la Culture et la wilaya de Rabat Salé-Zemmour-Zaer. En collaboration avec les ambassades des Etats membres de l’Union européenne et les instituts culturels.
Le public peut y apprécier l’improbable mélange du jazz européen et des musiques traditionnelles marocaines que les talentueux artistes du pays savent mettre aux goûts du jour. Un vent de liberté souffle sur Rabat, car à cette occasion, ces musiciens, qui entrent en fusion les uns les autres, improvisent, se lâchent et innovent pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Il arrive même que ces rencontres se prolongent après le Festival et engendrent de nouveaux projets musicaux.
Pour cette 17è édition, encore une belle affiche au programme, comme l’emblématique European Jazz Ensemble, un groupe composé de musiciens aux six nationalités européennes différentes. Fusion entre le quartet de Simo Baazaoui et le groupe Kostas Theodorou, venu de Grèce. Pour la seconde journée, le 14 juin, hommage à Malcolm X grâce au jazz du quartet italien de Francesco Bearzatti. Ensuite, seront réunis la musique amazighe de Ribab Fusion quartet et le jazz du quartet européen de Pascal Schumacher. Le 15 juin, trois influences, le jazz rock du trio belge Slang, le oud marocain mis en lumière par Yacir Rami et les percussions d’Antoine Morineau. Samedi, place au trio français, allemand et danois Das Kapital. Ensuite, réunion de la contrebasse Giulia Valle et du oud marocain de Saïd Chraïbi. Le quartet portugais de Luisa Sobral est programmé pour la journée de clôture du Festival. Un final plein de promesses avec le maâlem gnaoui Hamid Kasri, le batteur Karim Ziad, le français Jean-Marie Machado et l’anglais Andy Sheppard.
Bon Festival !
Texte : Stéphanie Jacob
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