Virée à Marrakech

Société
Dev Web
Editor Made in Marrakech
2 janvier 2006

· Embarras du choix pour les fêtards · Tous les endroits sont branchés · Une tournée peut aller jusqu'à 800 DH par personne

Tous les soirs, c'est la fête à Marrakech. Depuis une semaine déjà, on célèbre la fin de l'année. Les 80 restaurants de Marrakech rivalisent d'imagination pour attirer la clientèle, qui a l'embarras du choix. Ainsi, une tournée de grands ducs ne saurait commencer sans un passage par le “Montecristo”. Par personne, prévoir un budget de 150 DH avant de continuer au piano-bar “Safran et Cannelle”, où l'on peut faire montre de ses talents de chanteur avec le karaoké. Ensuite, un petit coucou au Théâtro où l'entrée est gratuite pour les femmes. La gent masculine doit mettre la main à la poche. Par contre, pour trouver une place sur la piste de danse, il faut jouer des coudes. Les plus téméraires pourront se trémousser sur le comptoir et même sur les amplificateurs. Là, les serveurs ne savent plus aussi où donner de la tête. Il faut donc faire preuve de patience pour être servi. Mais la virée ne pourrait être totale sans une escale au Pacha. Ici, c'est un autre monde. Celui des jeunes. Ici, comptez plus de 1.000 DH pour une bouteille de champagne. Cette boîte de nuit de 1.000 m2, aussi célèbre que les Bains-douches à Paris, est le lieu “in” où il faut être vu. Et si l'on aime les musiques tonitruantes et assourdissantes. David et Cathy Guetta -de la fameuse boîte parisienne- animeront la soirée du 31 décembre. Précision toutefois, l'accès est fixé à 750 DH, et une réduction si l'on prend le temps de réserver. Toujours dans les quartiers chics, à l'Hivernage notamment, il y a le Comptoir où il faut aussi pointer son nez. On peut dîner ou tout simplement boire un verre, debout au comptoir. Tout comme à la Casa, night-club de l'hôtel Borj. Un peu plus loin, le Jad Mahal -avis aux amateurs, l'établissement serait en vente- est devenu une référence de “branchitude”, bien que le lieu ne se différencie pas d'un restaurant marocain. Mais on le sait déjà, le succès des lieux de loisirs nocturnes ne dépend pas toujours du décor et encore moins de la qualité du service.

Mille et Une fêtes

Premier pôle touristique, Marrakech foisonne d'endroits dédiés à la fête. Ces quatre dernières années, de nombreuses boîtes et pubs ont ouvert leurs portes au grand plaisir des fêtards. Jusque-là, ils n'avaient le choix qu'entre des lieux plus ou moins vétustes ou de sordides cabarets. Aujourd'hui, pas un mois sans qu'un nouvel établissement n'ouvre ses portes. Difficile de citer tous les “temples” de la nuit, tous aussi branchés les uns que les autres, et qui ont pignon sur rue. Une véritable “société de loisirs nocturnes” est en train d'émerger dans la capitale touristique. Et ce n'est pas le noceur de Marrakech ou d'ailleurs qui s'en plaindrait. Même si dans certains cas, il faut montrer patte blanche avant d'y accéder. Ces succès n'ont pas pour autant détrôné les boîtes comme le Paradise et le New Feling. Plus loin, derrière les remparts et dans une ambiance moins bruyante, le casino de la Mamounia. Normalement, il faut être un habitué et de préférence détenteur d'un passeport étranger, mais l'on ferme les yeux pourvu que les mises soient conséquentes. Depuis un an, le casino propose des soirées à thèmes. Histoire de motiver les clients joueurs.

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2 janvier 2006