Violents orages et pluies torrentielles

Société
Dev Web
Editor Made in Marrakech
13 février 2006

Les cumulo-nimbus, ces nuages générateurs de pluies torrentielles accompagnées de grêle, éclairs et tonnerre, ont déversé, samedi soir, toute leur férocité sur la cité ocre dont certains quartiers ont connu des coupures d'électricité aggravées de débordements d'eau.

Ces pluies torrentielles qui ont atteint leur apogée vers les 18h30, ont pris de court toute une ville qui, durant la journée, a bénéficié pourtant d'un radieux soleil, éclairant un décor naturel où les palmiers ont pour toile de fond des montagnes enneigées et à la blancheur immaculée.

Certaines artères du centre ville ont été le théâtre de scènes désolantes avec des gens quelque peu surpris qui, les pantalons remontés au niveau des genoux et les chaussures en main, couraient dans tous les sens à la recherche du moindre abri pour s'y réfugier et se protéger d'une pluie d'une rare violence.

Les eaux qui ont envahi la chaussée, ont sérieusement perturbé la circulation et de nombreux automobilistes sont restés coincés dans leurs véhicules vaincus par cette intempérie.

Les utilisateurs des deux roues (vélos et motos) ont été les principales victimes de ces pluies. Pris au dépourvu et sans aucune protection, ils pataugeaient dans les eaux en poussant difficilement leurs machines et en tentant de regagner, sains et saufs, leurs domiciles douchés de temps en temps par des automobilistes indélicats adeptes du tristement célèbre « A la guerre, comme à la guerre ».

Les portables ont été, à cette occasion, mis à rude épreuve pour rassurer familles et amis ou pour prendre des nouvelles de ceux qui se trouvaient dans la rue, pris au piège de ces pluies torrentielles.

Après avoir quelque peu inquiété les habitants de certains quartiers privés d'électricité pendant au moins une bonne heure, notamment les ménagères qui craignaient pour leurs frigos et congélateurs, ces pluies se sont estompées permettant au macadam de retrouver fière allure et aux personnes, prises dans le piège de ce violent orage, de regagner leur bercail et de narrer leurs déboires.

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13 février 2006