Rude concurrence à la circonscription de Guelliz-Ennakhil
La campagne électorale en perspective des élections législatives partielles, après l'annulation par le Conseil Constitutionnel des résultats des élections du 7 septembre dernier au niveau de la circonscription de Guelliz- Ennakhil, se poursuit dans un climat marqué par une concurrence rude entre les candidats en lice.<BR>
Cette campagne électorale qui a démarré le 6 septembre courant à Marrakech et se poursuivra jusqu'au 18, veille du scrutin prévu le 19 septembre, est marquée par l'organisation de meetings populaires et de rencontres de prise de contact avec les populations de cette circonscription, outre la distribution de dépliants pour faire connaître les orientations des candidats, leurs programmes électoraux, ainsi que leurs appartenances politiques.
D'un meeting populaire à un autre, tous les candidats en lice se montrent déterminés à s'engager pour rendre confiance aux citoyens dans l'action politique, à s'inscrire dans les efforts inlassables de développement, à préserver les grands choix démocratiques et modernistes du Royaume et surtout, à lutter contre les différentes formes de corruption, le but ultime de tout un chacun d'eux étant de contribuer à la préservation de l'identité du Maroc et à la promotion de son développement.
Ils insistent également sur la nécessité de corriger les imperfections constatées lors du scrutin du 7 septembre 2007 et de s'unir pour combattre le sous- développement, édifier un avenir meilleur pour un Maroc moderniste et démocratique, réaliser la justice sociale, réduire les disparités et reconquérir la confiance des citoyens en se montant plus crédibles.
L'Union socialiste des Forces populaires (USFP), le parti de la justice et du développement (PJD), le parti authenticité et modernité (PAM), le parti de l'Istiqlal (PI) et l'Union Constitutionnelle (UC) sont en lice pour occuper le siège vacant.
Concernant les candidats, il s'agit de l'avocat Younès Benslimane (PJD), le militant des droits de l'homme El Habib Belkouch (parti authenticité et modernité), Driss Abou Al Fadl (USFP), le correspondant d'Al Alam Abdelouahed Etalibi (PI), ainsi que Abdellah Refouch (UC) dont le succès lors du scrutin du 7 septembre 2007 a fait l'objet de la décision d'annulation par le Conseil Constitutionnel.
Le taux de participation à ces élections partielles demeure l'un des grands enjeux de ce scrutin, notamment à la lumière du taux d'abstention ayant marqué les élections du 07 septembre 2007.