Pour le plaisir des yeux et des papilles

Marché de Noël
Zara Kadiri
Editor Made in Marrakech
8 décembre 2011

Après les stars et les paillettes du Festival international du Film de Marrakech, le Marché de Noël propose une sortie familiale en toute simplicité.

Pour cette troisième édition, une quarantaine de stands seront présents, de l’artisanat de création à l’artisanat du terroir.

Du côté des créateurs, quelques incontournables  comme Ysengrin qui revisite les traditions marocaines de manière très personnelle avec ses accessoires textile riches en matières et en motifs. Des nouveaux venus seront également à découvrir dans ce marché qui sert de lancement –demandez au jeune styliste Simo ! Un bric-à-brac sympathique et propice à la préparation des cadeaux de Noël regroupera ainsi des vitraux, des accessoires en feutre, des jeux en papier mâché, de l’artisanat sénégalais…

Côté terroir, cosmétique bio et gastronomie offriront 1001 arômes. Pour l’occasion, les produits locaux seront préparés en version occidentale avec les escargots de Marrakech et les huîtres de Dakhla ! A emporter ou à déguster sur place.

Les enfants auront leur part de réjouissance avec l’indispensable Père Noël et d’autres surprises typiques de l’avent. 

Le Marché de Noël est organisé par Marrakech Accueil. Cette jeune association propose aux étrangers francophones une découverte de la ville et de la culture marocaine pleine de convivialité. En parallèle des activités réservées aux membres, divers événements ouverts au public rythment l’année, dans un même esprit bonne franquette, comme les marchés de Noël et du Printemps, la Bourse aux Livres et la Brocante de la Rentrée.

Le bouche-à-oreille amène chaque fois plus d’exposants et de visiteurs au Marché de Noël. S’il y avait au démarrage une majorité d’Européens, de plus en plus de Marocains se joignent à la foule, ce qui correspond à la rencontre culturelle que l’association promeut. L’organisation, comme la communication, est quelque peu informelle. Il n’y a pas de direction artistique, ni lors de la sélection des exposants, ni pour la mise en scène des stands. Les étals étant réalisés avec les moyens du bord, les marchés restent soumis aux aléas climatiques. Le site lui-même permet peu de développement. Ce dilettantisme est-il un atout ou une limite ? Les organisateurs sont actuellement face à un choix : conserver des événements modestes mais non moins sympathiques, ou mettre en oeuvre davantage de moyens pour leur donner de l’ampleur.

Texte et photo Sandrine Dole

 

Zara Kadiri
Editor Made in Marrakech
8 décembre 2011