Photographie : Adnane Zemmama nous embarque dans la médina de Marrakech
Difficile de mesurer l’impact de la crise actuelle sur la médina de Marrakech lorsqu’on n’habite pas la ville ocre. Pourtant, les rues de la vieille ville sont méconnaissables, les échoppes et les souks fermés. Quelques mois après le confinement, le photographe Adnane Zemmama a voulu immortalisé ses ruelles vides et ses artisans qui se battent pour reprendre leur activité. Une série en noir et blanc pour exprimer les contrastes et la dualité de la réalité actuelle.
Artiste photographe basé à Marrakech et à Casablanca, Adnane Zemmama aime figer des fragments de temps qui ne reviendront plus. Spécialisé dans les événements et les reportages industriels, il a ainsi accompagné plusieurs événements internationaux dont le Grand Prix WTCR de Marrakech, la Formule E, ou encore la COP 22. Il porte également une affection particulière à l’architecture marocaine qu’il pérennise à travers son appareil photo.
Aujourd’hui, il nous présente une série représentant la médina en temps de crise. Prises entre 12h et 14h, les clichés jouent avec les ombres et les lumières et ces forts contrastes qu’Adnane affectionne tant, afin de nous montrer la dure réalité. Six mois après le début du Coronavirus, voici comment est la médina de Marrakech : des rues vides, des rideaux tirés pour la majorité des boutiques, et au milieu, quelques artisans qui se battent et essaient de reprendre leur activité. Une série saisissante !
Si vous souhaitez découvrir le travail d'Adnane Zemmama, rendez-vous sur son :
- site web : https://adnanezemmama.com/
- son compte instagram : Adnane.Zemmama