On Marche : un grand pas pour la danse contemporaine
À savoir, Culture
Depuis quelques jours, l’art est mis à l’honneur dans divers lieux de la ville. Après le coup d’envoi de la Biennale mercredi dernier, Marrakech accueille depuis lundi et avec enthousiasme, la 9ème édition du Festival “On Marche”.
D’envergure internationale, cet événement a su s’imposer au fil des années parmi les autres manifestations dédiées à la danse contemporaine dans le monde. En effet, depuis son lancement en 2005 par le chorégraphe Taoufik Izeddiou, On marche ne cesse de créer des ponts entre cette forme d’expression corporelle et un public de plus en plus large. Pour ce faire, des artistes nationaux et internationaux investiront divers sites culturels de la ville, notamment le Complexe Dar Attakafa, l’Institut Français de Marrakech, l’ESAV, la Place Jamae El Fna et Le 18.
L'art sans frontières
Le lundi 3 mars, la Compagnie Comédia a ouvert le bal à Dar Attakafa avec deux chorégraphies signées Taoufik Izeddiou, un spectacle chaleureusement applaudi par un public “Initié et de plus en plus nombreux, les spectateurs sont issus de plusieurs générations avec un point en commun : l’amour de l’art et de la danse.”, souligne le fondateur du Festival.
La suite du programme s’annonce tout aussi passionnante ! Jeudi, les protagonistes des deux événements culturels phares du moment, à savoir, les artistes de la Biennale de Marrakech et ceux du Festival “On Marche”, se retrouveront à L’Blassa pour débattre autour du devenir des oeuvres contemporaines. Le soir, le public a rendez-vous avec “Rev’illusion” de Taoufik Izeddiou, à Dar Attakafa. Le week-end s’annonce prometteur avec une programmation diversifiée : des tables rondes, un laboratoire créatif pour les jeunes danseurs, ainsi qu’une sélection de ballets, rythmeront la clôture de cette grande messe artistique.
Certes, la danse contemporaine est considérée comme un art émergent au Maroc, mais on assiste depuis quelques années à une démocratisation de cette forme d’expression corporelle, notamment grâce à “On Marche”. Toutefois, le festival peine à perdurer, faute de subventions : “On espère plus de moyens, des conditions plus confortables pour mieux travailler, l’année s’annonçait délicate. Heureusement, cette édition a été sauvée par des artistes qui ont offert quelques oeuvres afin de financer le projet, ceux que je nomme “les veilleurs sur le festival”.", nous confie Taoufik Izeddiou.
D'autres images de l'évènement
[GALLERY]La suite du programme s’annonce tout aussi passionnante ! Jeudi, les protagonistes des deux événements culturels phares du moment, à savoir, les artistes de la Biennale de Marrakech et ceux du Festival “On Marche”, se retrouveront à L’Blassa pour débattre autour du devenir des oeuvres contemporaines. Le soir, le public a rendez-vous avec “Rev’illusion” de Taoufik Izeddiou, à Dar Attakafa. Le week-end s’annonce prometteur avec une programmation diversifiée : des tables rondes, un laboratoire créatif pour les jeunes danseurs, ainsi qu’une sélection de ballets, rythmeront la clôture de cette grande messe artistique.
Certes, la danse contemporaine est considérée comme un art émergent au Maroc, mais on assiste depuis quelques années à une démocratisation de cette forme d’expression corporelle, notamment grâce à “On Marche”. Toutefois, le festival peine à perdurer, faute de subventions : “On espère plus de moyens, des conditions plus confortables pour mieux travailler, l’année s’annonçait délicate. Heureusement, cette édition a été sauvée par des artistes qui ont offert quelques oeuvres afin de financer le projet, ceux que je nomme “les veilleurs sur le festival”.", nous confie Taoufik Izeddiou.
À Propos
Date de création du Festival : 2012Site internet : www.taoufiqizeddiou.com
Page facebook : www.facebook.com/OnMarcheMarrakech
Consultez l’ensemble de la programmation du Festiva “On Marche” en suivant ce lien.
Texte : Majda Fadili
Photo : On Marche