Marrakech séduit les médias étrangers

La ville recèle à travers les dédales de ses ruelles aux couleurs rouges-ocre, palais richement décorés, écoles coraniques et de multiples bazars, souligne Arno SchÏtz, l'auteur de cet article repris par plusieurs autres médias.

Contrairement à ce qu'on rencontre en Occident, la ville n'étale pas sa beauté, à l'extérieur, poursuit-il, expliquant que les murs à l'air abrupt cachent généralement des bijoux architecturaux, notamment les riads anciens, palais de commerçants où les chambres sont aménagées autour d'une cour intérieure luxuriante.

Certaines de ces demeures aux parois couvertes de faïences aux couleurs vives et ornées de calligraphies, sont transformées en hôtels ou restaurants où l'on peut agréablement déguster couscous ou encore boire du thé, précise l'auteur de l'article.

Marrakech est une ville où l'on ne s'ennuie jamais, relève-t-il. Après les bazars qui proposent des produits de l'artisanat aux couleurs vives, on peut se laisser entraîner vers la place Jamaâ El Fna, coeur de la ville, à qui les écrivains Elias Canetti et Bodo Kirchhoff ont consacré des histoires fascinantes.

La place, qui ressemble à une foire médiévale, propose beaucoup d'attractions, acrobates, magiciens et autres musiciens l'animant à longueur de journée. Pour l'auteur, celui qui ne veut plus flâner entre les ruelles de la ville, a fini d'observer les artisans teintant étoffes, travaillant le fer ou ciselant le bois, peut encore s'aventurer dans les palmeraies qui entourent la ville.

Cet autre qui aurait fait le tour de toutes curiosités et animations, les montagnes de l'Atlas qui surplombent la ville lui offriront un havre de repos, poursuit-il. Les plus courageux peuvent s'aventurer à travers divers itinéraires à la conquête des hauteurs du Jbel Toubkal (4.167 m d'altitude) dominant les montages du Haut-Atlas qui offrent aux visiteurs ''l'Orient sur un plateau d'argent''.