Marrakech s'ouvre sur le cinéma du monde

Culture
Dev Web
Editor Made in Marrakech
26 novembre 2007

La 7e édition du Festival international du film accueille des productions inédites. La 7e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) qui aura lieu du 7 au 15 décembre prochain s'ouvre sur plusieurs cinémas du monde. Ainsi, 110 films représentant quelque 23 pays seront projetés tout au long des neuf jours de cette grande manifestation. Des cinématographies peu connues par le public marocain, venues de pays tels que l'Estonie, le Mexique, le Tchad, la Serbie, la République tchèque, la Hongrie, les Philippines ou encore l'Algérie. Un regard particulier sera porté sur le 7e art des pays de l'Est, véritable pépinière de talents dans le domaine.

« La diversité culturelle et la présence de nombreux cinéastes des quatre coins du monde font la force du Festival international du film de Marrakech », comme l'a bien dit la star américaine Susan Sarandon, invitée d'honneur de la 6e édition du FIFM. C'est d'ailleurs le point d'orgue de cet événement, qui commence à susciter l'intérêt des professionnels du 7e Art. Les 14 films en lice pour les quatre prix (Etoile d'or/ grand prix, prix du jury, prix d'interprétation féminine et prix d'interprétation masculine) seront projetés sous l'Ïil vigilant du grand Milos Forman. Il sera entouré des réalisateurs Hamid Bennani, Shekhar Kapur, Pavel Lounguine et Claude Miller, des actrices Aïssa Maiga, Parker Posey, Aitana Sanchez et du comédien John Hurt.

Une autre star de Hollywood, est très attendue à Marrakech, Leonardo DiCaprio, qui a participé récemment au dernier film de Ridley Scoot tourné à Rabat. Et c'est le film de Latif Lahlou, « Les Jardins de Samira », qui aura la lourde tâche de représenter le cinéma national. Le long métrage de Latif Lahlou qui a déjà raflé des prix aux festivals de cinéma de Montréal et du film national de Tanger raconte l'histoire d'une jeune femme qui tente tant bien que mal de s'imposer dans une société plutôt machiste. Par ailleurs, un panorama du cinéma marocain sera au menu. Il s'agit des films qui ont été produits en 2007. Une année-clé dans l'histoire de notre 7e Art, puisque quelque vingt films ont vu le jour cette année-là.

L'autre point fort de la 7e édition du FIFM, sera sans aucun doute la célébration du centenaire du cinéma égyptien. Pour cela, une rétrospective d'une quarantaine de films sera projetée, en présence des différents protagonistes de cette cinématographie qui a contribué largement à la définition de l'identité culturelle arabe à travers des Ïuvres éternelles. Les organisateurs de cette « fête cinématographique » n'ont pas manqué de rendre un dernier hommage à trois génies du grand écran disparus cette année. Il s'agit du réalisateur italien Michelangelo Antonioni, du producteur tunisien Ahmed Baha Attia et du cinéaste suédois Ingmar Bergman.

C'est ainsi que le public de la ville ocre aura droit à des chefs d'Ïuvre tels que « L'avventura », « Saraband » ou encore « Samt El Qusur ». Des séances « coup de coeur » seront aussi au programme. Selon les organisateurs, ce sont des films qui portent un message fort, parfois impressionnant, qui va au-delà du cinéma.

Enfin, il est à signaler que c'est le long métrage britannique de Shekhar Kapur « Elizabeth : The golden age » qui ouvrira le bal de cette édition. Fierté de tous les Marocains, le Festival international du film de Marrakech est devenu désormais un rendez-vous annuel incontournable d'un cinéma universel, porteur d'un message de paix et de tolérance.

Panorama du cinéma marocain

La 7e édition du Festival international du film de Marrakech accueille un panorama du film marocain. D'après les initiateurs de l'événement, cette section est tout à fait légitime, vu le progrès qu'a connu récemment le cinéma national. En effet, le nombre des productions annuelles a grimpé cette année à 20 longs-métrages, réalisant ainsi une première dans l'histoire de notre 7e Art.

Le public de la ville ocre, aura donc rendez-vous avec les plus récentes productions nationales. Il s'agit de « Adieu Mères » de Mohamed Ismaïl, « Deux femmes sur la route » de Farida Bourkia, « Islamour » de Saâd Chraïbi, « La Beauté éparpillée » de Lahcen Zinoun, « Le jeu de l'amour » de Driss Chouika, « Le vélo » de Hamid Faridi, « Les Anges de Satan » d'Ahmed Boualne, « Moroccan dream » de Jamal Bemjedoub, « Nancy et le monstre » de Mahmoud Frites, « Où vas-tu Moshé » de Hassan Benjelloun, « Parfum de mer » de Abdelahaï Laraki, « Real premonition » d'Ahmed Ziad, « Tabite or not Tabite » de Nabil Lahlou et « Yasmine et les hommes » de Abdelkader Lagtaâ.

Dev Web
Editor Made in Marrakech
26 novembre 2007