• Marrakech
  • >
  • Stories
  • >
  • Marrakech, capitale de la liberté, la démocratie et la prospérité

Marrakech, capitale de la liberté, la démocratie et la prospérité

Société
Dev Web
Editor Made in Marrakech
2 novembre 2009

Marrakech accueille les 2 et 3 novembre, la 6ème édition du Forum de l'Avenir en co-présidence avec l'Italie, en sa qualité de président du G8 au titre de l'année en cours.

Son objectif n'est autre que de développer des coopérations à même de matérialiser les engagements et partant, intensifier les efforts en vue de réformer les institutions de la région. Pour le département d'Etat américain, cette plate-forme constitue « un partenariat unique » qui offre un espace de discussion entre les pays avancés du G8, de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

C'est donc, sur fond de diverses formes de déstabilisations de par le monde, qu'elles soient politiques, économiques ou financières, que se tient cette rencontre. Au final, la démocratie a-t-elle de l'avenir ? Si son extension témoigne de l'attrait qu'elle exerce, il n'en demeure pas moins qu'elle demeure menacée. Preuve en est que « des bonnes démocraties » peuvent se dégrader si certains phénomènes ne sont pas détectés et traités à temps. Pour s'assurer un avenir meilleur, en dépit de tous les aléas, il s'agirait pour les gouvernants de renforcer la démocratie par le biais des libertés politiques régies par la Constitution, et la participation des citoyens.

Ce qui peut se traduire à mener une réflexion nouvelle sur la démocratie qui n'intègre pas la nécessité que celle-ci irrigue l'économie des échanges se condamnant à l'impuissance. Dans ce cadre, la vitalité de l'engagement public ne peut être le fruit d'innovations n'ayant trait qu'au fonctionnement des institutions politiques : sans céder au mirage de la rupture, ni à l'emprise de la résignation. Et c'est bien en se réappropriant l'histoire des pratiques sociales de démocratisation en prenant appui sur une dynamique actuelle conjoncturelle qu'il s'avère concevable d'Ïuvrer pour une démocratisation de la société. Ce qui suppose d'affronter la question des rapports entre les tenants des différents piliers d'une nation. La solution ne résiderait pas pour autant dans la simple affirmation d'une prééminence du politique souhaitable.

D'ailleurs, s'opposer à la logique actuelle prédominante ne signifie nullement que l'on se contente d'en appeler à un réveil politique, lequel risquerait de ne déboucher sur aucune transformation tangible. Autrement dit, quel est ce pays qui serait prêt à faire un virage ne serait-ce qu'à 180° ? L'actualité démontre que l'on continue de vouloir penser le monde de demain avec les idées d'hier et les institutions d'avant-hier. L'on ne cesse d'empiler des dispositifs qui se concurrencent et se neutralisent au point que les fondements de la base démocratique vacillent. Une transparence dans les faits qui se révèle contre-productive puisque ternie par des objectifs non dotés de moyens. De ce constat, la gouvernance de la démocratie ne s'en trouve que malmenée du fait que les liens entre les différentes sociétés d'une région donnée ne sont pas maîtrisés.

Alors que le concept de gouvernance introduit la notion de relation et de complémentarité. En le domaine et dans un contexte de regroupements régionaux, l'on retient que les hommes politiques, sous prétexte de mobiliser l'attention des citoyens censés ne s'intéresser qu'à leur environnement immédiat, se replient sur le court terme et le local alors que la gouvernance implique que le court terme et le long terme sont intimement liés. Dès lors, la défense des intérêts nationaux censés souder les citoyens tourne à vide lorsque les clivages sont ailleurs. D'un point de vue pratique, l'on conçoit aisément qu'il est difficile de mettre en place un espace de sens et de dessein communs dont la configuration refléterait une préoccupation commune démocratique.

Soit. Le Forum de l'Avenir supposerait qu'il y ait des recommandations impliquant des efforts immédiats tournés vers le futur avec une redéfinition (sous entendant les moyens) de la méthode publique. En dépend la crédibilité du pouvoir public, qui hélas, demeure parfois trop préoccupé par son intérêt propre. C'est le cas de nombre de nouvelles démocraties. La crédibilité des gouvernants réside dans l'action de corriger les erreurs étant donné que la démocratie est l'essence même des réformes menées à bien. Et préparer l'avenir suppose l'institution de réformes dotées avant tout de crédibilité démocratique. En clair, avoir la capacité à s'auto-corriger.

Liberté et démocratieLes pays du G8 s'étaient engagés à Island (Georgie) en l'an 2004 à créer un partenariat élargi avec les gouvernements et peuples du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Ledit partenariat est censé être basé sur une coopération véritable dans le but de renforcer la liberté, la démocratie et la prospérité. Le règlement de différends de longue date, souvent violents, en particulier le conflit israélo-palestinien, demeure un aspect important de la réalisation du progrès dans la région. Par ailleurs, les conflits régionaux ne doivent pas être un obstacle aux réformes. De fait, ces dernières peuvent induire une contribution importante à leur règlement.

Dev Web
Editor Made in Marrakech
2 novembre 2009