Les jeunes dirigeants de Marrakech ont leur section
L'initiative privée se présente de plus en plus comme un palliatif indiscutable à la création d'emploi. Les mouvements se créent et opèrent pour inculquer aux jeunes notamment les opportunités qu'offre le travail à leur propre compte. L'actualité, c'est le Centre des jeunes dirigeants d'entreprises du Maroc (CJD) qui la fait. «Cela a été décidé en juin dernier et nous avons attendu la fin de la saison estivale pour en faire l'annonce officielle», explique Zakaria Fahim. De quoi est-il question ? Il s'agit du lancement de la section du CJD de la ville de Marrakech, qui représente la quatrième cellule sur l'ensemble du territoire et dont la date officielle de démarrage des activités est prévue pour le 16 septembre courant. En marge de cet événement, le CJD organise sa première plénière prestige de la saison.
C'est également pour les participants l'occasion d'aborder le thème : « Rôle et responsabilité de la région dans le cadre d'enjeux politiques régionaux ». Selon, le président du CJD, « cette rencontre est un prélude au deuxième Forum politique 2007 du CJD, qui se veut un carrefour d'échanges entre le monde du politique et celui de l'entreprise performante et socialement responsable ». Par ailleurs, la mise en place de la section de Marrakech s'est réalisée suivant une certaine procédure.
Comme le souligne Zakaria Fahim, « nous avons effectué plusieurs réunions durant lesquelles des séances d'information et de sensibilisation se sont tenues ». L'initiative a émané de quelques personnes aujourd'hui membres de la section. « La cellule de Marrakech compte 23 personnes dont trois femmes », indique-t-il.
Elles viennent de secteurs d'activités divers, représentatifs de la vie économique de Marrakech. C'est ainsi que le secteur touristique est représenté par six professionnels. Ceux-ci sont actifs dans la gestion de maisons d'hôtes ou encore dans les services destinés aux établissements hôteliers et d'hébergement. Sont également représentés les secteurs du bâtiment et travaux publics et des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Les représentants du tertiaire travaillent dans le consulting fiscal ou juridique, dans des cabinets d'études spécialisés et de recrutement temporaire.
Quant à la branche de l'électrotechnique, elle n'est pas en reste, représentée par des entreprises telles les sociétés d'installation électrique ou encore de climatisation. D'ailleurs, le président de la section marrakchie opère dans ce domaine. « Driss Belkhayat a été élu à l'unanimité, il travaille dans l'ingénierie électrique.
Il a deux parrains, l'un membre du CJD France, l'autre du CJD Maroc », précise M. Fahim. Par ailleurs, il ajoute que M. Belkhayat a suivi auparavant différentes formations initiées par le CJD, en matière de responsabilité des dirigeants et de l'engagement qui leur incombe, et il est à même d'exécuter les process devant être utilisés. L'entrepreneuriat est avant tout une méthodologie de travail.