Le cinéma égyptien fêté à Marrakech

Culture
Dev Web
Editor Made in Marrakech
14 décembre 2007

La 6e journée du Festival international du Festival de Marrakech (FIFM) a été marquée par la cérémonie organisée en hommage du cinéma égyptien, qui fête cette année son centenaire. Lors de cette manifestation, qui s'est déroulée, mercredi soir, en présence notamment du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, un accueil chaleureux a été réservé aux scénaristes et artistes égyptiens par l'assistance constituée, en plus des professionnels marocains, d'un très nombreux public.

C'est par des applaudissements très nourris qu'a été accueillie la pléiade d'artistes et de cinéastes égyptiens, qui ont fait le déplacement à Marrakech, dont les acteurs ténors Nour Cherif, Loublouba, Ahmed Ratib, Ahmed Badir, Youssra, Boussi, Ilham Chahine et les étoiles montantes comme Ahmed Hilmi, Khalid Nabaoui, Mouna Zaki, Khalid Abou Naja ainsi que les réalisateurs Said Saïd, Marwan Hamed, Oussama Fawzi et bien d'autres.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur général du Centre national du cinéma égyptien, Ali Abou Chadi, a exprimé sa profonde gratitude à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM, pour cet hommage, unique en son genre, réservé au cinéma de son pays.

Il a également exprimé ses vifs remerciements aux ministères de la Communication et de la Culture et au Centre cinématographique marocain (CCM) ainsi qu'aux responsables et au personnel de la fondation du FIFM pour les efforts déployés pour l'organisation de cette manifestation honorant le 7e Art égyptien.

Il a, également, donné un aperçu sur la naissance du cinéma égyptien et l'évolution qu'il a connu, rappelant le rôle joué par le 7e Art égyptien dans la lutte contre la colonisation.

Par la suite, M. Naciri a remis l'Etoile d'Or du Festival à Abou Chadi et à Marwan Hamid, auteur du film "Imarat Yakoubian" qui a été projeté à la fin de cette cérémonie.

"Pour la 7e édition du FIFM, nous rendons hommage à un grand pays de la planète cinéma, l'Egypte. Ce n'est que justice, car le cinéma égyptien, en particulier, a irrigué pendant longtemps les champs de notre imaginaire - en ces temps fabuleux de notre enfance où, face aux fictions occidentales dominantes, il n'y avait pour nous, sur les écrans de nos médinas comme de nos villes modernes, que la fuite vers le rêve enchanteur d'un beau dialecte arabe'', écrivent Nour-Eddine Sail et Faiçal Laraïchi, vice-présidents délégués de la Fondation du FIFM sur le site du Festival.

"Aujourd'hui, dans notre Maroc qui affirme de plus en plus fortement son identité au sein de l'industrie du cinéma, nous sommes fiers d'accueillir nos aînés dans le métier. Nous sommes heureux qu'ils mesurent avec nous le chemin parcouru afin qu'avec eux nous parlions d'avenir", ont-ils encore souligné.

Le cinéma égyptien est considéré, de par ses qualités, sa quantité et son influence, comme le 10e au monde, avec une production forte de plus de 3000 longs métrages et autant de courts métrages.

Lors des éditions précédentes, le FIFM avait rendu hommage au cinéma marocain (2004), espagnol (2005), et italien (2006).

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14 décembre 2007