La communication au service du Marrakech Grand Prix

Société
Dev Web
Editor Made in Marrakech
7 mars 2009

La réintégration du Maroc dans le calendrier de la Fédération internationale automobile – version WTCC – a donné des ailes aux talents des organisateurs. Rien n’est laissé au hasard. Du coup, les travaux battent le pavé, en dépit d’une météo peu clémente.

A vrai dire, tout le monde s'investit pour faire de l'étape de Marrakech prévue du 1er au 03 mai 2009, un franc succès.

L'objectif avoué est de pérenniser ce circuit urbain, unique sur le continent africain et dans le monde arabe.

Dame communication bien orchestrée par Anne De Lanoue n'est pas en reste de cet événement planétaire. Dans ce cadre, Yvan Muller champion en titre cuvée 2008 est venu s'enquérir sur l'état de ce circuit champêtre, expression très usitée à Marrakech. Le voyage de ce pilote tendait aussi à rapporter au bureau d'étude de son écurie, les aspects techniques de cette 3ème étape du WTTC.

D'ailleurs, sur un ton Alsacien, ce champion né un 16 août 1969 à Altkirch, arguait que le circuit de Marrakech bénéficie d'une ligne droite à même d'atteindre une pointe de 200 Km/h. D'où la problématique des freinages.

Dans la même foulée, ce WTTC est appelé aujourd'hui à retrouver une large audience bien qu'il soit de création récente. De nos jours, évoquer le nom d'Yvan Muller revient à étaler tout un palmarès éloquent de plus de trente ans de course. A 10 ans, il s'adonnait déjà au karting. Il serait superflu d'étaler au grand jour les qualités humaines et techniques de ce pilote. Encore faut-il ajouter que ce champion regrettait amèrement d'ailleurs la non participation du pilote marocain Mehdi Bennani.

Si la communication initiée par le Marrakech Grand Prix a prévalu à cette enseigne, il n'en demeure pas moins qu'elle s'est étendue aussi au raid des 4L.

Cette compétition qui est à sa 12ème édition avait émerveillé les participants. Il est vrai qu'il n'y a pas d'enjeu en matière de vitesse. Celle-ci est bannie. L'aventure est à parfum humanitaire. Les participants, en guise de solidarité avaient distribué quelques 60 tonnes de fournitures à la population rurale avec l'aval des associations locales. La convivialité dans les bivouacs se faisait une maîtresse des lieux. A travers les routes, les pistes et les dunes, les 4L se pavanaient en file indienne. Ce cliché éveillait bien des souvenirs et ravivait les mémoires.

Ah ! nostalgie quand tu nous tiens ! En tout état de cause, l'hospitalité marocaine sur fond de communion a permis aux uns et aux autres de vivre d'intenses moments de joie et de reconnaissance. D'ailleurs monsieur Jean Jacques Rey est aux anges. La 12ème édition de ce raid humanitaire a été de bout en bout un franc succès. En revanche, la promotion du Marrakech Grand Prix, véhiculée par une communication bien affûtée a touché ses cibles.

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Editor Made in Marrakech
7 mars 2009