L'Open Sky dès les premiers mois de 2006

Tourisme
Dev Web
Editor Made in Marrakech
14 décembre 2005

C'est en marge de la Conférence ministérielle euro-méditerranéenne que devrait être paraphé, à Marrakech, un accord aérien global avec l'Union européenne.

Cet accord, qui devrait déboucher sur une libéralisation des airs entre le Maroc et les pays de l'Union européenne, est l'aboutissement d'une année de réflexion. En effet, la décision de libéraliser le transport aérien à été prise lors des assises du tourisme tenues à Agadir. Une étude sur l'impact de cette libéralisation a été diligentée par le ministère.

En février 2004, en marge des assises de Casablanca, une nouvelle stratégie a été décidée. Il fallait faire venir plus d'avions sur le Maroc sans pour autant le faire dans la précipitation, et ce en sauvegardant les acquis, mais également en augmentant les flux des voyageurs. Une seule solution s'imposait dès lors : libéraliser sans tergiverser. De sources proches du ministère des Transports affirment que dès le début le choix était clair, c'est-à-dire qu'il n'y aurait pas de libéralisation progressive.

Il y allait de la crédibilité de la Vision 2010. Les négociations avec l'Union européenne ont alors démarré en décembre 2004.

Le premier pas dans ce sens s'est matérialisé par la libéralisation du transport régulier. Ainsi, la compagnie Corsair par exemple a été autorisée à effectuer des vols réguliers à partir de Marrakech vers Paris. Maintenant, avec l'accord qui sera paraphé, le Maroc ouvrira ses aéroports aux compagnies européennes afin qu'elles desservent les villes de l'Union européenne sans limitation de nationalité ni de capacité.

Les négociateurs marocains ont cependant réussi à avoir la même chose pour la RAM qui pourra, en vertu de la cinquième liberté, faire un Casa-Paris mais également un Paris-Londres, du moment que l'avion arrive depuis l'aéroport de Casablanca. Ainsi, c'est un marché de 400 millions de passagers qui s'offre à la compagnie nationale. Justement, la RAM devrait se focaliser plus sur le hub de Casablanca et laisser les autres métiers comme le charter et le low cost aux autres.

Avec l'Open Sky, le Maroc qui est le premier pays à parapher ce genre d'accord, ne va pas subir la libéralisation du transport aérien mais va plutôt l'accompagner d'une façon sereine et réfléchie.

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14 décembre 2005