L'hebdomadaire GHI succombe au charme de la cité ocre

Sous le titre "Marrakech, L' éblouissement du nulle part", emprunté à l'écrivaine Rajae Benchemsi, le journal vante les charmes de "la Ville ocre, au pied de l'Atlas et la vallée de l'Ourika".

"Les bâtiments de Marrakech (...) offrent une palette de couleurs pourprées. Au crépuscule les rayons du soleil caressent les murs qui rougeoient et se découpent sur un ciel bleu azur", décrit le journaliste, Yves Patrick Delachaux, qui illustre son article, -s'étalant sur toute une page- de plusieurs photos de l'ancienne médina, de Jemaa Lefna et de marchés traditionnels de la ville.

Sous le sous-titre "Mille et une nuits", le reporter de GHI indique qu'"il est difficile d'échapper (à Marrakech) aux fêtes et aux danses orientales", ajoutant que "Marrakech est encore le départ de nombreuses excursions pour l'Atlas et le désert".

"La ville, écrit-il, est entourée de jardins magnifiques, de palmeraies et terrains de golf. A la tombée de la nuit, il faut nécessairement se laisser entraîner sur la place Jamâa El Fna, de laquelle on observe le minaret de la Koutoubia, éclairé, et le dédale des souks, à la rencontre des épiciers, cordonniers, teinturiers, tanneurs, tisserands et dinandiers, mais encore des touristes, les marchands de rêves en burnous et babouches, les diseuses de bonnes aventures, les lanceurs de couteaux et cracheurs de feux . Il y a ces charmeurs de serpents à une cour des miracles dans laquelle il est probable de se perdre", s'émerveille le journaliste.

L'hebdomadaire livre enfin à ses lecteurs des informations pratiques sur le voyage depuis Genève vers Marrakech en avion ou en train, dans une invitation à l'aventure.

Créé en 1970, GHI fût le premier journal gratuit de Suisse romande. Il couvre actuellement Genève et le district de Nyon, jusqu'à Gland. Il est également distribué dans une cinquantaine de caissettes, les kiosques des gares et dans les trams.