L'après festival d'Essaouira

Culture
Dev Web
Editor Made in Marrakech
11 juillet 2008

Festival devenu incontournable, le Festival d'Essaouira en a encore fait danser plus d'un, cette année. D'ores et déjà, marquons notre agenda pour une 12ème édition époustouflante, lors du dernier week-end de juin!<BR>

Cette onzième édition a tenu ses promesses, nous a montré qu'avec sa diversité d'artistes, nous avons eu droit à un grand cru.

Lors du lancement de cette nouvelle édition, quelques 20.000 spectateurs ont vibré. Vibrés sur des thèmes fédérateurs : 'la paix', 'la tolérance' et 'le respect du droit à la diversité', le tout dans une ambiance 'magique'.

Lors de ce rendez-vous devenu incontournable, Wayne Shorter, saxophoniste américain, Ibrahim Maalouf, trompettiste libanais, sans oublier Kimany Marley, fils de l'icône légendaire Bob Marley, sont venus métisser leur musique avec celle des "Maâlem", les maîtres musiciens à l'honneur au festival Gnaoua d'Essaouira.

Le public, largement présent lors de ces 4 jours, a également pu entrendre, entre autres :
- Abdelkader Chouali, guembriste du groupe gnaoua algérien "Diwane El Kasbah",
- M. Chouali, maâllems du guembri, ce drôle d'instrument à cordes avec son manche rond qui s'enfonce dans une caisse de résonance en peau,
- Mehdi Abdellah, joueur de crotales au sein du même groupe,
- Hassan Idba Saïd, figure mystique de la chanson berbère au Maroc,
- Abdenour Djemaï, spécialiste de la musique populaire kabyle,
- Joubrane, groupe palestinien où trois frères jouent du oud.

Dans le cadre du festival d'Essaouira, on peut dire que la musique est un langage, un langage alliant parfaitement la cohabitation et l'union des peuples.

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11 juillet 2008