J’ai été membre du jury au 2è concours des Barmen du Maroc
Et je n’y étais pas partie pour ça ! Mais prise dans l’ambiance, et gentiment sollicitée, je me suis retrouvée face aux flash et aux barmen, qui chacun leur tour, devaient nous préparer un cocktail imposé et une de leur création.
Pour cette deuxième édition, des barmen de prestigieux établissements marocains et un barman européen se sont affrontés dans une ambiance gaiement menée par le general manager de CWWAgency, Chris Messinanou. L’objectif de ce concours est de confronter les professionnels marocains aux contraintes d’excellence du secteur. Car on parle ici de l’art du métier du bar haut-de-gamme. Tous les concurrents travaillent pour des établissements de luxe comme La Mamounia ou le Sofitel. C’est d’ailleurs le So Night Lounge Marrakech qui accueille l’évènement.
Donc je goûte, tu goûtes, nous goûtons les deux verres préparés par chaque candidat, après avoir jugé la dextérité de leurs gestes, la propreté de leur tenue et de leur espace de travail, la décoration des cocktails, mais également leur qualité de communication avec le jury et le public. Ce qui me frappe, c’est qu’ils sont quasiment tous pénalisés par le trac, ce concours met la pression aux plus timides. En effet, nous sommes nombreux à cerner le comptoir de leur bar. Pendant plusieurs heures et en musique, ils se succèdent, entre des shows de danseuses du ventre et du champion marocain de hip-hop.
Pour départager les concurrents, nous avons noté tous les détails de leur prestation, additionnés à leur note obtenue à l’épreuve écrite, une série de questions pratiques sur le métier. La journée se termine sur le podium pour des gagnants fiers et heureux d’avoir remporté le titre mais également les prix, qui allaient de 15.000 dirhams pour le premier à 5.000 pour le troisième.
La Mamounia a vu deux de ses barmen monter sur les première et deuxième marches, il s’agit de Mohammed Oudrhiri Oudaba et Saad Bennani. C’est le Sofitel qui décroche la troisième place, avec son sympathique barman Moustapha Douddouz.
J’avoue, parfois, mon travail demande un fort investissement personnel ...
Texte - Stéphanie Jacob
Photos - CWWAgency
