EXPOSITION COLLECTIVE " HALL OF FAME V "

Communiqué de presse
Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
30 décembre 2011

David Bloch a le plaisir de présenter une grande exposition collective : du 9 janvier au 29 Février à Marrakech à partir du 16 Janvier à Casablanca

La galerie continue d'affirmer sa direction artistique à travers ses thèmes de prédilections : 
-la lettre et la calligraphie. 

-l'art optique et cinétique. 

-l'abstraction et l'imaginaire. 
Présentant des artistes majoritairement issus de la culture street-art, la variété des contenus proposés met en avant la richesse de ce mouvement artistique à part entière avec un thème central et récurent : la vie. 

Cette exposition collective sera l'occasion de présenter deux nouveaux artistes qui intègrent le line-up de la galerie : 
JONAS « SUN7 » BOURNAT 
Né en 1977, Jonas Bournat dit « SUN 7 » vit et travaille à Paris. 
Représenté par David Bloch Gallery à Marrakech et Skalitzers à Berlin. Sun7 est, à l’évidence, enfant de croisements et chevauchements entre le mot et l’image, la poésie et la couleur, l’art et la rue. A l’aube des années 1990, il découvre l’univers des tags new–yorkais. Bombe aérosol en main, il s’attaque à la peau des murs, de Paris à New York. Il multiplie performances et interventions à Paris, Lyon et Marseille, puis à Shanghaï, Hong-Kong et Djakarta. Il utilise ensuite la toile, le panneau, les plaques de métal... Son registre se métisse sous des influences multiples : l’action painting, la calligraphie arabe, les tatouages latinos. Mais c’est le mot qui domine. Un maillage de mots, le plus souvent indéchiffrables et qui, assemblés, composent des portraits et des autoportraits. Portraits évidents et textes codés, soit un jeu subtil d’apparition/disparition, où ce qui relève de la calligraphie, des glyphes, des idéogrammes, se déréalise, laissant planer le mystère. 
Sélection : 

Galerie du Jour Agnès B. , Fondation Cartier, Espace Culturel Louis Vuitton, Skalitzers (Berlin), 18 Gallery (Magda Danysz Shangaï), Galerie du Moment (Bruxelles) , MACréteil , Studio 55, Galerie Moretti & Moretti, Galerie Celal, Chiellerie gallery (Amsterdam), Palais de Tokyo, Musée des Invalides, Grand Palais, Galerie David Guiraud, French Art Studio ( Londres ), Galerie Chappe, Galerie Alexis Lartigue, Avantgarden Art Gallery (Milano), Lorenzetti Gallery ( Lyon).. 
YASSINE « YAZE » MEKHNACHE 
Depuis son premier atelier en 1997, Yassine Mekhnache, alias Yaze, attaque les toiles avec fureur, précision et économie de moyens. Il les inonde de sa personne, les recouvre de son être, n’hésitant pas à se prendre pour modèle. Entre peinture gestuelle et autoportrait, il écrit sa vie à l’encre de sa sueur. 
Yaze est peintre par nécessité. Habité il pense, mange, boit et vit peinture. Cette obligation transparaît à tout moment dans ses toiles, autant dans leur gestualité que dans leur lente préparation. En perpétuelle mutation, son oeuvre ne cesse d’évoluer au grès des rencontres et des propositions de travail. Chaque exposition est l’occasion de remettre en question son travail. Volubile et impatient il se retranche derrière une ascèse volontaire pour mettre sa création en jachère. Ce chômage technique le met sous pression, lui insuffle l’énergie nécessaire pour être prêt le jour de l’exposition. En deux semaines il produira ce qu’il a mis six mois à imaginer et à ressasser. Il se nourrit de sa propre frustration. 
Il puise sa force de son manque de peinture. Il puise son envie de peindre dans le manque de peinture.Cette phase finale est le sommet immergé de l’iceberg. En amont, son travail préparatoire s’élabore à tous les instants. Son carnet de croquis ne le quitte jamais, à l’image de son téléphone portable qu’il coince sous son casque de scooter. Toujours mobile, toujours à l’affût, il chasse son imagination en se faufilant dans le trafic. Il l’abreuve d’une écriture intempestive et pressée, il prend en note ses fulgurances graphiques, ses trouvailles picturales. Il immortalise sur son carnet de bord ses feuilles de route, comme autant de directions à suivre. Cartes marines guidant sa destinée, elles lui permettent de tenter l’aventure, de procéder à des expériences, autant d’occasion de prendre le large. 
Sa peinture se rapproche de l’autoportrait. Le peintre répète ses gammes comme le boxeur travaille son punch. Tous les matins il boxe et brosse le papier kraft. La sueur qu’il dépense se transforme en encre colorée, en crachat sanguin, en tâches acryliques. Il se mouche sur la toile comme dans une serviette éponge. Il y dépose ses humeurs, ses doutes, ses faiblesses. Il transpire l’encre comme un éthylique de l’alcool. Il suinte la térébenthine et ses ongles cachent des restes de fusain. Ses coups de tête sur la toile deviennent des suaires qui gardent son portrait. Autoportraits au coup de boule, les différentes études qu’il réalise sont les pages d’un diariste. Il radiographie ce qu’il connaît le mieux, c’est-à-dire lui-même, et propose un voyage intérieur. 
Sa peinture est vivante, personnelle, elle raconte son histoire à travers sa chair et sa matière. Yaze ne joue pas, il est. Il ne compose pas, il propose un cheminement à part. Sa peinture est introspective, anatomique et endoscopique. Il sonde son âme, drague le fond de son être, gratte le bout de ses ongles et dissèque sur la toile toute l’opération. A coup de brosse il autopsie la peau de son tableau, la travaille, la triture. Le style est jeté, balayé par un pinceau fouettant. Les coulures sont irisées, elles saignent du nez. Toute suinte. Tout coule. Tout s’organise. Les premiers coups donnés sont violents, libérateurs. Ils indiquent les premières lignes de force et organisent la toile. L’action est explosive mais n’est pas qu’une éruption. Elle ne se laisse pas prendre au piège de la caricature. Conscient de ce risque Yaze maîtrise l’ensemble pour ne pas gâter ses différentes opérations picturales. Peintre du débordement, il propose des parcours hors cadre. Il expérimente la surface de la toile mais ne renonce pas à sonder les murs, en s’aventurant du sol au plafond. Le geste se prolonge par-dessus les cimaises. L’humeur de l’artiste éclabousse l’espace en se répandant. Orchestrée et mise en scène, elle colonise la galerie. Ce procédé d’éclatement du support et d’étalement de la couleur illustre la volonté de l’artiste de « vivre physiquement l’espace ». Yaze, peintre de chevalet, veut désormais aller au-delà du châssis et tout peindre, pousser les murs. Chaque vernissage se transforme en défi. Chaque exposition est l’occasion de diversifier sa production. Après s’être contenté d’accumuler des strates de peinture, il tente désormais d’en expliquer la genèse. Chaque tableau est l’achèvement d’un long processus qu’il tente de décortiquer et d’expliquer au spectateur. Ses toiles lui permettent de tirer des bords et de remonter au vent. Elles lui permettent toutes les expériences. Son introspection se mute en exploration du monde. 
texte de Pierre-Evariste Douaire (2007) 
ARTISTES RESIDENTS

 AUGUSTINE KOFIE ALËXONE DIZAC DAVE KINSEY

 HEIKO ZAHLMANN L'ATLAS LARBI CHERKAOUI

 LEK MIST OLIVIER CATTE

 O'CLOCK POPAY SEBASTIEN PRESCHOUX

 TANC VALENTIN « TEURK » BEUCHADE VINCENT ABADIE HAFEZ 

IMAGES HD GALERIE / ARTISTES + BIOS : http://www.mediafire.com/?n21cr386u41je POUR VOS BESOINS EN VISUELS OU TEXTES SPECIFIQUES : [email protected] 

2 MARS 2012 > 31 MARS 2012 : EXPOSITION PERSONNELLE DE SEBASTIEN PRESCHOUX « OPTICAL DISORDER » 

Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
30 décembre 2011

    David Bloch Gallery

    • Galerie d’art
    • Culture
    8 Bis, Rue des Vieux Marrakchis 40000, Marrakech
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