Expérience Terre d'Amanar

Enjoy
Zara Kadiri
Editor Made in Marrakech
28 octobre 2011

Le temps d’une demi-journée, je me suis rendu à Tahannaout pour profiter de la douceur du climat et du somptueux panorama, mais pas seulement... J’ai aussi testé pour vous Terre d’Amanar. Au programme : nature, évasion et sensations fortes !

 

A travers le récit de mon expérience, vous vous rendrez compte que j’ai testé pour vous Terre d’Amanar de façon très simple, tout ce qu’il y a de plus normal, que j’y est survécu, et qu’en plus j’ai adoré ça. J’ai donc pris ma réservation la veille pour le lendemain matin. Au téléphone, la réceptionniste me conseille d’être sur place à 10h00, et me précise que 3 kilomètres après Tahannaout, un panneau m’indiquera l’entrée de la piste.

Le départ
 
Je quitte Marrakech à 9h et prends la direction de l’Atlas. Je traverse la petite ville, et commence mon ascension. Dès la sortie du bled, mes yeux se perdent dans la beauté du paysage et de ses couleurs pourpres. Conséquence inévitable, je rate le panneau... Après un petit demi-tour et une grosse remise en question, j’arrive enfin à la piste. Les débuts sont un peu ardus, mais après ça roule tout seul. Arrivé sur le parking, je me gare, stoppe le moteur et enclenche mon appareil photo.

On ne rigole pas
 
Une fois à l’accueil pour les formalités, je sélectionne les activités que je souhaite découvrir même si mon choix était déjà fait avant que je ne parte. Accro Park et Tyroliennes, ça parait évident. L’hôtesse me remet alors un ticket et me montre le chemin à prendre.
J’enfile rapidement mon équipement composé d’un harnais, d’un casque et de gants auxquels s’ajoutent une poulie et deux mousquetons. Dans la foulée, on m’explique les rudiments de la tyrolienne et surtout les choses à ne pas faire, comme décrocher les deux mousquetons en même temps, ou mettre les mains sur le câble lors des descentes.

Les funambules de l’Atlas

Je suis accompagné par un trio de frères et sœurs tangérois d’une quinzaine d’années qui s'apprêtent à vivre la même aventure que moi. Le parcours commence avec un pont suspendu entre deux versants de la montagne, avec près d’un demi mètre d’écart entre chaque planche. Perché à des dizaines de mètres du sol, je me permets de regarder le sublime paysage qui s’étend à perte de vue. Une fois de l’autre côté, la balade continue, mais cette fois, suspendu à un seul câble d’acier. Bras et jambes tendus, je m’élance dans le vide sur près d’une centaine de mètres. Ma respiration se bloque et je sens tout le poids de mon corps m'entraîner à une vitesse folle.
Après avoir aisément passé deux autres tyroliennes, notre guide m’explique que je vais descendre la plus grande d’Afrique de 310 mètres de long et 120 mètres du sol. Quoi qu’on en dise, même si le départ se fait à toute allure, à la fin j’ai manqué de vitesse... Peut-être est-ce le vent, l’aérodynamisme ou ma position, mais je n’ai fait que 280 mètres en descendant et 30 en me hissant grâce au câble. Cela m’aura au moins permis de profiter une dernière fois de la vue spectaculaire.

Accro aux branches

A quelques minutes de marche des tyroliennes, je m’initie à l’accrobranche. C’est un parcours d’obstacles entre les arbres, où l’on n’est pas sensé toucher le sol. Toujours doté du même équipement, un petit rappel des règles de sécurité m’est fait. Plusieurs niveaux de difficulté me sont proposés. N’en étant qu’à mes débuts, j’ai préféré commencé par le bleu, soit une difficulté normale. On démarre par une séance d'équilibrisme sur un câble, puis sur des ponts suspendus dont les planches donnent l’impression d’être posées à l’aveugle. Rajoutez une petite tyro par-ci, une autre par-là, et me voilà déjà fin prêt à m’attaquer à la couleur rouge, autrement dit la difficile.
Dès le début, ça balance dans tous les sens et ça demande une certaine agilité. Entre les ponts, les filets, les lianes, les tunnels et toutes les autres inventions saugrenues du genre, on sent que le niveau monte, mais ça reste un pur moment de plaisir sous le soleil, à l’ombre des pins.

Si vous décidez d’y partir plus longtemps, sachez que l’on peut aussi manger, s’y baigner et même y dormir.

 

Texte C. Alary

Photo 

Zara Kadiri
Editor Made in Marrakech
28 octobre 2011