Dior institut à Marrakech

Me voilà tout sourire et très à l'heure au rendez-vous. Quitte à se faire chouchouter version Dior, autant ne pas en perdre une minute. Dès mon arrivée je suis prise en charge par Hajjar "esthéti-Dior", j'ai déjà envie de lui piquer la broche Dior qu'elle porte sur sa blouse ! Dans un espace au calme, je remplis un questionnaire, puis Hajjar me pose quelques questions pour évaluer les dégâts. Sèche, ma peau en ce moment devient grasse sur le visage. Le verdict est sans appel : la chaleur de mai et le climat !

Cabines de luxe

Je me change et rejoins Hajjar dans l'une des cabines Dior (il en existe une double, à noter pour les plans copines ou en amoureux). L'atmosphère est très glamour, matelassé Dior sur les murs, code couleur chic... Côté déco, j'adore !

Hajjar me prend en main. Le dos d'abord pour me détendre, je suis déjà au paradis, mais Hajjar n'en tient pas compte. Elle trouve les quelques points qui font mal et après quelques minutes je lutte pour ne pas dormir, sinon comment raconter la suite Après le dos, les jambes qui souffrent quand il fait chaud. Hajjar me retournera sur le dos pour en finir avec mes gambettes qui seront légères, légères, après avoir été massée des deux côtés. Souvent mon esthéti-Dior me demande si ça va (oui,oui,oui ), si musique et température me conviennent.

Une technique en or

Vient le modelage du visage et du décolleté. Rien qu'au bruit du scratch du bandeau qui protège les cheveux, je fonds. Les mouvements sont précis, pointus même. On sent la main experte de Hajjar. Franchement, le savoir faire Dior est au rendez-vous. Les produits sentent divinement bon et pour ne pas mollir, je pose des questions. Les produits pour les soins du corps sont les mêmes pour toutes les clientes. Pour le visage, c'est l'esthéticienne qui décide en fonction de votre peau. « Et ce gommage qui embaume il y a quoi dedans ? » Hajjar, en vrai pro, sourit et je comprends tout de suite : « ah c'est secret ! ». « Oui, me dit-elle, Dior a ses formules maison ». L'institut Dior a aussi ses secrets pour le confort. Un coussin chaud sera glissé sous mon dos pendant le modelage. Les serviettes sont d'un confort absolu. Ma masseuse, en plus d'être douée, est agréable et douce. Un vrai bonheur. Je me prends pour une princesse ! Sans doute l'atmosphère de la cabine et les effets du soin.

Je suis une star

Après le soin « 75 minutes Chrono » direction « The Place To Go » la cabine de « star ». Un lieu unique au monde ! Une cabine de maquillage version “pro”. Hajjar me prend en main et place sur mon peignoir deux mouchoirs en papier pour le protéger. Je me prends pour une vedette ! Hajjar va choisir avec moi les produits et me maquiller. C'est assez surréaliste. Je suis assise dans une cabine aux couleurs de la marque, qui ressemble à un backstage de défilé de mode. J'ouvre grand mes yeux (sauf quand je dois les fermer) et mes oreilles pour glaner quelques conseils. Je confesse qu'au final la (jeune) femme que je vois dans la glace ne me ressemble pas. (Je ne me maquille pas beaucoup, pour pas dire pas du tout le plus souvent). Je suis étonnée de croiser une brunette plutôt femme et chic.

Hajjar m'a donné deux « trucs ». Pour ne pas briller avec le climat de Marrakech, il faut poudrer le visage au pinceau, après avoir appliqué le fond de teint. Pour que votre rouge à lèvres tienne bien : appliquez une première couche, puis une couche de poudre au pinceau encore et une autre couche de rouge à lèvres. Et j'ai réussi à attraper un vrai petit tour de main de pro ! Si par mégarde vous faites tomber un peu de mascara sur votre joue ou un coup de crayon sous l'oeil, ne retirez rien comme ça. Hop, on attrape un coton tige et on y applique un peu de fond de teint et on corrige doucement en tapotant. Tout s'en ira et le maquillage restera impeccable.

Il est temps que je rentre chez moi. Béatement, je songe à une solution pour installer un Institut Dior à la maison quand Hajjar, pour me dire au revoir, m'apporte un petit cadeau : des échantillons dans une adorable trousse de toilette Dior ! Voilà de quoi continuer à rêver.

Texte Lila Manel Photo DR Publié le 30/05/2011