Coupe du monde des clubs, que du bon ou presque

Sport
Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
23 décembre 2013

Voilà, c’est fini, l’euphorie est retombée jusqu’à devenir routine. Comme toutes les coupes du monde, celle des clubs a touché à sa fin. Certes, le public marocain est resté sur la sienne de faim, certes le Raja de Casablanca a perdu sa finale face à un Bayern de Munich monstrueux de puissance, mais ce match contre les bavarois n’était que le dessert.

Avec cet incroyable exploit des aigles verts, la première coupe du monde de football organisée par le Maroc fut un succès, faisant oublier les quelques déboires de l’organisation et de sa piètre cérémonie d’ouverture. Les retombées de cette compétition sur le pays en général, et sur les deux villes organisatrices (Marrakech et Agadir) en particulier, sont d’ores et déjà palpables. 

La première et la plus importante, est celle de l’image du pays. La large couverture médiatique dont a bénéficié l’événement (Plus de 700 journalistes travaillant pour une centaine de chaînes et de supports de presse internationaux ont couvert la compétition), représente un formidable moyen promotionnel pour vendre les destinations touristiques phares du pays. Un secteur touristique qui grâce à cet événement, respire à nouveau, surtout à Marrakech qui en avait grand besoin. En effet, en accueillant quelques 100.000 visiteurs étrangers, les hôtels et autres établissements hôteliers de la ville ocre ont affiché complet durant la période du tournoi. Quant aux commerces de la ville, ils ne sont pas en reste, selon le ministère des Sports, 80 millions de dollars ont été dépensés par ces touristes sportifs. 

Cette coupe du monde s’avère donc  providentielle pour le Maroc, ce qui est de bon augure pour la prochaine édition, celle de 2014 (du 10 au 20 décembre), qui se déroulera aussi au Royaume. Toutefois, et au-delà de toute considération économique, cette coupe du monde des clubs a réussi à réconcilier toute une nation avec son football et ceux qui le dirigent, elle a réussi à unir tout un peuple, petits et grands,  riches et pauvres, femmes et hommes, et cela mieux que mille et un discours politiques, et c’est bien là où réside la magie du foot.

Texte Soufiane Chakkouche

Photo DR

 

Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
23 décembre 2013