Cérémonie de clôture du FIFM

Culture
Dev Web
Editor Made in Marrakech
15 décembre 2009

Le Festival International du Film a fini en beauté sa neuvième édition par la cérémonie des remises de prix, où hommages et décernement des prix étaient au rendez vous pour célébrer le 7ème art sous toutes ses formes et en toutes les langues. Ils étaient au départ 15 films en compétition de différentes nationalités. Une tâche bien délicate pour le jury présidé par l’Iranien Abbas Kiarostami, étant donné la qualité et le niveau des réalisations.

Le prix de l'Etoile d'Or a été décerné au film « Northless » réalisé par le Mexicain Rigoberto Perezcano. Ce film qui a si bien illustré le phénomène de l'immigration clandestine au Mexique à Tijuana et qui a apporté un regard critique sur les motivations des jeunes pour le risque de l'immigration.

Cyron Melville a reçu le prix de meilleure interprétation masculine pour son rôle dans le film « Love and Rage », un film qui raconte l'histoire d'un pianiste doué qui se consacre à la musique, mais dont la vie amoureuse devient trop tumultueuse à cause d'une jalousie excessive.

La meilleure interprétation féminine était au mérite de Lotte Verbeek pour sa prestation dans le film « Nothing Personal », interprétant le rôle d'une femme qui quitte la Hollande pour l'Irlande dans une quête solitaire. Quant au prix du Jury, il a été décerné aux deux films : « Les Barons » de son réalisateur « Nabil Ben Yadir », belge d'origine marocaine qui raconte l'histoire de jeunes qui « glandent » et veulent tout de même changer de vie, et le film « My daugher » signé l'art de la malaisienne Charlotte Lim.

Il est à préciser que cette édition a connu la participation diversifiée de plusieurs nationalités, mais un hommage particulier a été accordé au cinéma asiatique, notamment avec 44 films coréens programmés tout au long du festival.

Une considération environnementale était également au rendez vous, puisque, suite au sommet de Copenhague, des documentaires sur l'environnement étaient programmés en projection, à savoir « Home » de « Yann Arthus Bertrand », « Le syndrome du Titanic » signé « Nicolas Hulot » et « Une vérité qui dérange » de « Davis Guggenheim ».

Le Festival International du Film, aujourd'hui considéré parmi les plus grands festivals mondialement reconnus, se donne de plus en plus l'occasion de célébrer l'art dans une consciente citoyenne, humaine, ouverte à toutes les thématiques sans censure.

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15 décembre 2009