ArTSat, une fondation en orbite autour de Marrakech.
"La Fondation ArTsat est une fondation de droit marocain", au devoir artistique. Née de la passion pour l'art de 3 créateurs, liée à un engouement commun pour la ville ocre, la Fondation ArTsat a vu le jour sous une bonne étoile. L'histoire commence avec Marc Vanden Bossche et Michel Durand-Meyrier, deux designers et décorateurs d'intérieur de talent. Fascinés et amoureux d'art contemporain, leurs efforts conjugués à leur dévotion ont permis l'ouverture de "16 Bis" à Sidi Ghanem. Bien plus qu'une banale boutique, c'est à la fois un show-room et une galerie d'art, qui n'a de place que pour le beau et l'agréable. A ce duo déjà remarquable, vient s'ajouter Charlotte Barkowski. Charlotte fut inspirée par une muse nommée Marrakech, qui lui dévoila tout son génie créatif.
Le 4 Aout 2009, la fondation voyait le jour avec pour seul objectif : Encourager et offrir l'opportunité aux artistes marocains ou internationaux de laisser exploser leur créativité !
Nichée aux alentours de Marrakech, non loin du 16 Bis, la fondation a élu refuge dans une ancienne maison d'artistes. La bâtisse fut érigée par Christopher Wanklyn, peintre et écrivain, qui eut l'opportunité de travailler au Maroc avec Paul Bowles, le célèbre compositeur et écrivain américain. Construite sur 5 hectares, agencée autour d'un sublime patio lui-même bordé de charmantes coursives, cette demeure offre des volumes inespérés pour tous les artistes en manque d'espace. Un panel de couleurs sobres et reposantes, des oeuvres d'art du sol au plafond, du mobilier contemporain, elle laisse la porte ouverte à l'inspiration et procure un délectable sentiment de quiétude et d'évasion à tous les occupants. Pinceaux, crayons, papiers, toiles, peintures, sculptures, photographies, artisanat... Ici aucune limite. A tel point que le sous-sol de la maison s'est vu revêtu de blanc, pour laisser aux novateurs excentriques, l'occasion de se lâcher complètement, au grès de leurs émotions.
Si cette fondation offre la chance aux artistes de tous niveaux, seul talent exigé, de s'épanouir librement dans leur art, c'est grace au soutien précieux du Consul de Belgique ou encore de la princesse Mathilde de Belgique, qui était présente le 23 novembre 2009.
C'est un lieu d'échanges artistiques et de partage culturel qui est en train de grandir à Marrakech. La fondation compte déjà de nombreux membres, tels Francis Goya ou Patrick de Longrée. Pour décupler le nombres d'adhérents, le 12 juillet 2010 se tiendra un déjeuner de présentation destiné aux artistes du Royaume. Mais il reste encore tant à dire sur cette merveilleuse fondation, que je terminerai en citant Oscar Wilde, "Définir, c'est limiter" et souhaitons pour toute la communauté artistique, qu'ils ne rencontrent aucune limites à leur générosité.