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Aly Horma : Un passionné d’automobile au service de son pays !

Grand Prix
Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
17 mars 2014

Première partie de notre entretien avec Aly Horma, président du comité d’organisation du Marrakech Grand Prix. Initiateur de ce projet ambitieux avec Islam Zahid, il évoque la naissance de la course, le bilan des précédentes éditions et l’importance de la ville de Marrakech dans la réussite de l’évènement. La seconde partie de l’entretien sera mise en ligne lundi 24 mars avec comme sujet la possible arrivée de la Formule 1, les nouveautés de l’édition 2014 et l’avenir du Grand Prix.

Made in Marrakech : Comment est né ce Marrakech Grand Prix ?
Aly Horma :  Ce Grand Prix est avant tout une histoire d’amitié entre Islam Zahid, du groupe Ménara, et moi-même. Au delà de notre passion pour l’automobile, nous voulions donner une image positive de notre ville. Il y a quelques années, le Wali de Marrakech a été contacté par les organisateurs du championnat GT. La municipalité a alors rapproché ces organisateurs du groupe Ménara. L’idée nous a séduit et pendant deux années nous avons appris les codes du sport automobile. Mais très vite nous avons compris que pour intéresser le Maroc, il fallait un Championnat du Monde. Le choix n’est pas large puisqu’il y en a seulement trois : la Formule 1, le WRC et le WTCC. La Formule 1 demande des moyens hors norme, le WRC, qui est le championnat de Rallye, ne rentrait pas dans notre volonté d’un circuit fermé, nous nous sommes donc rapprochés du WTCC. 

MIM : Quel bilan faites-vous des précédentes éditions ?
A.H : Au fil des éditions, nous avons vécu des hauts et des bas, mais je pense que les grands défis ont été réussis grâce notamment au soutien inconditionnel de l’État. Nous sommes un circuit urbain, classé comme semi-permanent puisque le paddock (l’espace des écuries) reste présent tout au long de l’année. Un tel circuit nécessite une aide des autorités qui ont tout de suite répondu présentes. La patronage de Sa Majesté et les divers soutient, nous ont permis de parler au nom du Maroc sur la scène internationale afin de faire homologuer notre circuit et d’intégrer le calendrier de la FIA. 

«La culture du sport auto est très faible au Maroc et nous avons fait quelques erreurs. Mais l’évènement a tout de suite intéressé, dès la première édition. L’an passé, nous étions à 122.000 spectateurs sur le week-end.» 

La présence de Mehdi Bennani est un énorme plus pour nous sans oublier les autres pilotes marocains (entre 50 et 60) qui concourent dans les autres courses comme la Clio RS Cup. 
Sur le plan financier, une étude indiquait qu’en 2012 pendant la semaine du Grand Prix 220 millions de dirhams étaient dépensés. 

MIM : Qu’apporte la ville de Marrakech dans la réussite du Grand Prix ? 
A.H : La ville de Marrakech est un écrin extraordinaire grâce à son patrimoine historique et aux prestigieux établissements qui la composent. En l’espace de quelques années, nous sommes devenus le “Monaco du WTCC”, nous avons volé la vedette aux autres circuits en terme d’intérêt média, nous détenons d’ailleurs le record qui date de 2010. 
On a des expériences de pilotes qui se sont rapprochés de familles marocaines, qui sont tombés sous le charme de cette ville et qui chaque année ont envie de revenir. 

Suite de notre entretien lundi 24 mars ! 


Photo DR
Julien Antinoff
Editor Made in Marrakech
17 mars 2014