Jeudi 27 février de 19h à 21h, Mahi Binebine sera à l'Institut Français pour nous parler de son dernier livre : Rue du pardon. 

« Elles sont de toutes les soirées privées, des circoncisions comme des mariages. Chantant et croquant la vie à pleines dents, elles charrient à travers leurs danses ce monde de la nuit qui est le leur, suggérant au passage leurs mœurs légères. Pas étonnant que l’écrivain et peintre Mahi Binebine ait eu envie de rendre hommage aux chikhats. Au Maroc, elles sont une institution. Et nul ne résiste à ces femmes divorcées ou veuves, libres avant tout. 

Mahi Binebine est le peintre le plus connu au Maroc mais c’est également un romancier extrêmement talentueux. D’abord professeur de mathématiques, il abandonna très vite l'enseignement pour se consacrer à la peinture, la sculpture et à l'écriture avec un premier ouvrage paru en 1992. Il a depuis publié dix romans. Les Étoiles de Sidi Moumen (Flammarion 2010 ; J’ai lu 2013) a été traduit dans une dizaine de langues et adapté au cinéma par Nabil Ayouch (Les Chevaux de Dieu, primé à Cannes).