Une cité des arts pour la cité des Alizés

projet
Alice Joundi
Editor Made in Essaouira
22 mars 2016

A l'occasion de la Biennale d'art contemporain de Marrakech à Essaouira, André Azoulay - conseiller du roi Mohammed VI et défenseur de la culture en partage au Maroc et dans le monde- rappelait les impacts sociaux économiques de la culture à Essaouira. Une cité qui sera dotée d'un nouveau centre culturel hors norme et dessiné, rappelons-le, par Oscar Niemeyer.

Essaouira verrait son avenir dans les arts. Tel est le noble fer de lance d'André Azoulay dans sa cité natale où il a su promouvoir l'expression artistique sous toutes ses formes depuis plus de 20 ans au service du développement social et économique, rappelait-il samedi 19 mars à Dar Souiri.

L'inauguration officielle de la biennale de Marrakech à Essaouira, sous la houlette d'Amine Kabbaj, fut l'occasion pour André Azoulay de confier au micro de Made in Essaouira qu'ici "la biennale est quasi perpétuelle". Vivant au rythme des événements et rencontres artistiques tout au long de l'année (festivals, expositions, forums), la culture permet indiscutablement de propulser l'activité socio-économique de la ville.

Sur fond de grand chantiers de mise à niveau urbanistique (l'autre levier essentiel au développement), André Azoulay a enfoncé le clou annonçant à l'assemblée le lancement d'un projet de "Cité des arts, du patrimoine et de la culture" à Essaouira. Quatre hectares seront dédiés à cette infrastructure unique au Maroc célébrant aussi bien la littérature, les arts plastiques que les arts vivants (avec son amphithéâtre de 300 places). Un projet signé en 2012 et pour lequel le très grand architecte brésilien Oscar Niemeyer, dressa les plans et les courbes avant de s'éteindre à 104 ans en décembre 2012.

Lors de la conférence à Dar Souiri, artistes, penseurs, écrivains, professionnels du tourismes et société civile se sont accordés pour dire que la culture aura toujours sa place à Essaouira, une place centrale mais indissociable entendons-nous d'un développement humain, d'une conscience accrue des enjeux sociaux et environnementaux de la ville dont le patrimoine culturel est un pilier qui ne doit jamais se fragiliser.

Texte Alice Joundi
Photo DR 

Alice Joundi
Editor Made in Essaouira
22 mars 2016