Une adresse secrète à quelques minutes d'Essaouira...
Il est des lieux qui cachent bien leur jeu, pourvu qu'on en parle (encore) trop peu. Créer la surprise est aussi la clé d'une réussite et les hôtes de la Villa Amaryllis l'ont compris. Ils nous accueillent au bord de la piscine, nous présentent leur havre de paix et nous racontent leur histoire avec Essaouira...
A Ghazoua, passé le kilomètre de piste au départ de la route principale, la grande porte bleue tient ses promesses... Car, même après avoir regardé les photos sur Internet, on ne s'attend pas à ce qui se cache derrière le mur d'enceinte de cette maison cossue. Plus qu'une piscine et du confort, c'est le calme d'un jardin arboré et d'une maison conviviale que l'on découvre à la Villa Amaryllis.
Myriam et Bernard nous accueillent. Ils sont ici dans leur nouveau "chez soi" et ne changeraient leur nouvelle vie "pour rien au monde". Autant dire qu'on a l'impression de passer boire le thé chez des amis. Il semble qu'en plus la maîtresse de maison soit aussi bonne cuisinière, à qui l'art de recevoir tient à cœur. La prochaine fois on viendra à l'heure du dîner...
Face à nous, les grands eucalyptus font de l'ombre sur les petites villas et les jardins. En toile de fond, la maison principale aux tuiles bleues est comme blottie au fond d'un parc. A nos pieds, la piscine et les transats sont une invitation aux vacances.
"Si je suis là, c'est grâce à elle"
Les tortues du jardin se baladent paisiblement, petits gâteaux marocains, thé à la menthe et Myriam nous raconte : le coup de cœur il y a à peine 1 an et demi, et l'installation finalement rapide, sans être non plus précipitée, de ce couple venu de Montpellier. Le pari réussi d'un changement de vie. Encore une histoire de coup de foudre.
Un séjour inopiné chez des amis d'amis à Essaouira, et Myriam semble à l'époque toucher du doigt une envie d'ailleurs et de tourner la page. Elle voit "comme un rêve" l'idée de venir vivre ici dans cette maison qu'elle aperçoit, ce lieu précisément où nous sommes aujourd'hui. Qu'à cela ne tienne. Evoquer cet avenir au Maro aura suffit à son compagnon pour qu'il la prenne au mot. Ils reviennent quelques mois plus tard, la maison est à vendre (coup de chance !) et ils l'achètent. Il le dit lui-même, il est là "grâce à elle" et ne regrette pas son choix.
Puis le rêve devient réalité. La réalité des travaux aussi, d'un nouveau cadre de vie surtout, entre le Maroc et la France, le sud d'ici et le sud d'ailleurs, les amis et la famille, et les nouveaux liens qui se tissent. Car leur plaisir quotidien, outre le stress qui s'est envolé, est d'accueillir et partager leurs passions et leurs trouvailles, toujours guidés par une générosité sincère.
Un hammam en construction, des photos à refaire (pour montrer comme c'est joli ici), les jardins replantés, le mobilier repensé : tant de projets qui viendront embellir la villa Amaryllis qui continuera donc d'éclore ces prochains mois...
A notre tour de rêver, car on imagine ici une grande réunion de famille, un lieu de vacances entre amis où chacun se prélasse entre un rayon de soleil et un coin d'ombre, dans les suites romantiques ou sur le bord de la piscine. On aimerait de ces vacances heureuses, à 8 km de la médina d'Essaouira, quelques encablures de la plage et 15 minutes de la campagne berbère. Pourquoi pas ?
Amaryllis : nom d'une bergère, dans certains romans du 17ème siècle, représentant l'archétype de la beauté féminine. Ainsi la plante à fleur africaine aux couleurs éclatantes jusque là nommée Lilium bella-donna fut également baptisée Amaryllis.
Texte Alice Joundi
Photo Villa Amaryllis