Province d'Essaouira : de l'eau potable dans nos campagnes
50 millions de Dhs seront alloués à la mise en place d'un réseau d'eau potable dans certains villages de la zone rurale d'Essaouira. Une amélioration des conditions de vie en perspective pour des milliers d'habitants. L'impact, aussi bien sanitaire qu'économique, pourrait être considérable pour la région.
Dans la province d'Essaouira, une fois les réserves d'eau de pluie et les puits à sec, c'est par camion citerne que la plupart des habitants des zones rurales s'alimentent en eau potable. Une situation qui, pour certains, prendra fin dans quelques mois. Le 20 août dernier, le gouverneur de la province d’Essaouira, Abdelouahab El Jabri, a annoncé qu'une enveloppe de près de 50 MDH sera allouée pour alimenter en eau potable les centres de Sidi Ishak et Akermoud ainsi que les douars avoisinants.
Le programme de ce projet, mis en place dans le cadre de l'amélioration de l'accès de la population rurale à l'eau potable et en collaboration avec l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), porte d'une part sur la réalisation de stations de pompage, de réservoirs, d'une centaine de km de conduites et de 78 bornes fontaines pour les communes d'Akermoud et de Sidi Ishak, et d'autre part sur l'alimentation en eau des douars Thlat Ourgane et El-abidate rattachés à la commune de Moulay Bouzerktoun.
Le lancement de cette initiative, concomitant avec la mise en service du Barrage Zarrar (supposé fournir 12 millions de m3 par an pour l'irrigation et 7 millions de m3 par an en eau potable et industrielle), confirme une politique de gestion de l'eau à Essaouira en renouvellement, qu'on espère aussi écologique et équitable possible pour les habitants et la région d'Essaouira. L'impact économique quant à lui ne devrait tarder à se faire sentir.
Texte et Photo Alice Joundi