MOGA festival : transe métisse à Essaouira
Les premières heures du Festival MOGA inaugurent les codes d'une rencontre "tradi-moderne" musicale et rythmique.
Sous la coupole de Dar Souiri, lors d'une "halqa" alliant sonorités électroniques et danses gnaoua, pris dans les rouages des gestes naviguant entre le hip-hop et les pas de danse traditionnels, une troupe de quatre jeunes d'Essaouira a élaboré sous la direction du chorégraphe Alexandre Roccoli le premier acte d'une oeuvre en devenir. Un hommage à la mémoire du geste artisanal en voie de disparition. Une quête en somme, mais surtout : une rencontre...
Opening Takniwine !
La découverte de ce festival est aussi celle d'un nouveau site et de ses grands espaces arborés. L'hôtel Riad Takniwine, rallié en 10 minutes de navette depuis Essaouira, déploie plusieurs hectares de jardin. Dès l'entrée, la billetterie passée, la scène "forest" à votre gauche vous plonge d'office dans l'ambiance ; les allées menant ensuite vers la grande scène offrent une balade dans la verdure, alors que la scène de la piscine -dans laquelle certains ont déjà finis lors de la première soirée- est quant à elle un peu excentrée.
Trois ambiances entre lesquelles naviguer au grès des pauses sur l'herbe ou sous des tentes berbères...
Fusion
La résidence, entre le collectif dOP live (Berlin) et Maâlem Hassan Boussou a porté ses fruits hier soir, livrant un set à la fois énergique et planant, tout en révélant l'évidence des rythmes branchés sur la même transe. Le passé et le présent réunis à Takniwine sur la grande scène ont fait dansé la foule d'ici et d'ailleurs !
Une réussite et un avant-goût de la grande fête qui nous attend aujourd'hui et demain encore : tout le programme du festival MOGA dans nos pages...