J'ai testé à Essaouira : l'ambiance unique du Sirocco
Depuis le temps qu'on nous parle des soirées du Sirocco, de ces repas qui finissent toujours par une fête et de ces dîners en famille qu'on partage avec quelques danses, on a (enfin) franchi la porte du restaurant. Ambiance, ventres bien pleins et sourires garantis.
Apéritif cosy et mise en place : sous les lumières chaudes du Sirocco, l'équipe papote avec un couple attablé, fait la bise aux nouveaux arrivants et nous dépose une assiette d'olives et de tapenade. Les musiciens s'installent et déjà les tables se remplissent...
Avant d'arriver là, les pieds sous la table du Sirocco (et le regret de n'avoir pu convier quelques amis qui auraient sûrement apprécier l'ambiance), on a rencontré Any. Any, la dame des lieux, garante attentive d'un état d'esprit à part. Car le "truc en plus" du Sirocco on le doit au petit grain de folie dont Any ne se défend pas, grâce aussi à son amour de la fête revendiqué et très communicatif. Elle, que rien ne destinait à vivre à Essaouira (ce dont elle ne revient pas elle-même), a mené avec son associé depuis 2004 l'aventure du Sirocco sans jamais se départir de son franc parlé et de sa générosité, Any nous confie qu'"il est rare qu'un client parte sans lui faire la bise". Et quand Any n'est pas là (ce qui est plutôt rare), c'est à Cécilia qu'elle confie ses talents "d'ambianceur", ce dont la jeune femme a plus que l'étoffe.
Tajine de la mer, streak tartare, reggae, blues ou salsa
Alors que Issam, Achraf, Nabil et Othman reprennent les classiques du reggae et du blues avec brio, on goûte et on écoute, on apprécie, on applaudit, on se fait la bise, on se "retrouvaille"...
Dans l'assiette (la nôtre), on tente le tajine de la mer affiché à l'ardoise : un bon mix entre plat traditionnel et festival de fruits de mer dans une sauce épicée (qui justifie à elle seule qu'on s'attaque à tout ce bon pain). D'autres nous disent tout le bien qu'ils pensent du steak tartare ou du pavé de bœuf, pour les plus "viandards" d'entre eux. Quant au fondant au chocolat du Sirocco, il n'est désormais plus un mythe : le gâteau fait maison s'est répandu dans l'assiette aux côtés de sa crème citronnée. En trois "miam" s'en est fini.
L'heure est venue de faire à notre tour la bise à Any et à Cécilia. La soirée n'est pas finie au Sirocco, la prochaine fois faites comme nous, passez la porte, vous ne serez pas déçus.
Texte A. Joundi
Photo Restaurant Le Sirocc