Gestion des déchets à Essaouira : nos inquiétudes, nos espoirs
Difficile d’aborder la question sensible de la gestion des déchets quand sa ligne éditoriale consiste à mettre en lumière les belles et bonnes choses qui font le sel de notre vie à Essaouira. Si j’aborde le sujet malgré tout c’est non sans espoir bien évidemment, celui fondé qu’Essaouira se distingue également un jour, prochain, par sa politique environnementale.
Piquée au vif quotidiennement par certains comportements qu’on jugerait volontiers d’inciviques à l’égard des espaces communs, triste aussi de constater combien la désinvolture doublée de résignation habite parfois les esprits, et par ces temps électoraux chargés de promesses, il me prend d’espérer qu’à Essaouira on prenne bientôt à bras-le-corps la question épineuse, certes, mais non moins soluble des déchets ménagers (entre autres bien sûr, on ne peut pas non plus s’attaquer à tout en même temps). Des gravats dans la forêt aux sacs plastiques et emballages qui volent et s’échouent dans nos rues, sur nos plages, dans nos cours et jardins : le problème est visible et nous concerne tous. Mais dans une ville à taille humaine telle que la nôtre il pourrait aussi bien être rapidement endigué, plus vite certainement qu'on ne le pense. Et si… Et si Essaouira devenait aussi un modèle en matière de gestion de l’environnement ?
Essaouira pourrait (devrait ?) sur ce plan se distinguer. Elle qui jouit d’un emplacement entre mer et forêt et d'un patrimoine naturel et historique hors du commun aurait tout à y gagner : qualité environnementale, qualité de vie, valorisation touristique d'une ville, de sites naturels et plus largement d’une destination. Une ville qui aurait osé affronter la question par des démarches concrètes et durables au service du bien être de tous.