Gérard Loucel expose à Essaouira ses "Couleurs du vent"

Photographie
Alice Joundi
Editor Made in Essaouira
13 août 2012

Au Caravane café depuis le 31 juillet, et pour une durée indéterminée, retrouvez les clichés de Gérard Loucel, photographe reporter qui a parcouru le globe jusqu'au plus extrême de son pôle sud. A Essaouira, les habitants et les rencontres sont la matière première de ses œuvres.

Natif du Salvador en Amérique Centrale, et habitant du 20ème arrondissement à Paris, Gérard Loucel est photographe professionnel depuis l'âge de 22 ans.

Délaissant rapidement ses études de droit et de langue, Gérard Loucel s'est très vite intéressé à la photographie. C'est au travers des travaux de grands maitres qu'il apprend son métier, tels que Edward Steichen, Richard Avedon, en passant par Irving Penn, William Eugène Smith, Robert Frank, sans oublier les photographes français tels qu'Henri Cartier Bresson, Robert Doisneau ou Edouard Boubat. Tous furent ses "formateurs visuels".

C'est par la musique qu'il vient à Essaouira pour la première fois

Il travaille à son compte dans la photographie publicitaire puis se tourne vers le photo reportage "qui représente le contact avec les gens, tous les gens quels qu'ils soient", ce qui d'après lui est "le fondement même de la photographie" et l'origine de son "amour pour le portrait". Poursuivant sa carrière pour des magazines français, quelques sociétés ou des maisons de disques (ce qui lui donna l'occasion de cotoyer de près quelques grands noms de la musique classique et du jazz, son "autre passion").

Cette même musique le mènera à Essaouira. Lors de son premier séjour, à l'occasion d'un festival Gnaoua et Musiques du Monde, les habitants et "leur gentillesse", l'ambiance et "les couleurs", lui ont donné envie de revenir.

Vues

Dans son portfolio en ligne on découvre des scènes de rue, des photos de famille, des gens du voyage, les statues fleuries du Père Lachaise, mais aussi le Maroc, la Pologne, l'Antarctique et de nombreux portraits.
A mieux y regarder, les expressions du vivant, l'effort, les regards et l'activité humaine semblent prédominer. Les femmes, les travailleurs, les enfants : jamais rien ne semble figé, le mouvement et l'émotion sont suggérés derrière chacun de ses clichés.

Essaouira : vibrante, vivante

Quand il saisit les instants souiri, on voit les pêcheurs, les marchés, une vente aux enchères, le  bleu des djellabas et le rouge des tomates, les roses et les gris du ciel... A découvrir au restaurant et salon de thé Caravane Café depuis le 31 Juillet.


Notre seul regret sera de ne pas profiter de ces même clichés sur de plus grands tirages, car on devine toute la force de certains d'entre eux si les dimensions étaient différentes. Une prochaine fois peut être...

 En voir plus: www.gerardloucel.com

Texte & photo Alice Joundi.

 

 

Alice Joundi
Editor Made in Essaouira
13 août 2012

    Restaurant Caravane Café

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