From Essaouira to Agadir : marche pour la paix et la santé
Solidarité, citoyenneté, paix et santé ! A vos marques... Prêts ! Parce que marcher cela évoque mille choses : être en bonne santé, digne, vivant, debout, agir, aller à la rencontre de l'autre.
Parce que la marche, à l’instar de la Verte à laquelle le calendrier de l’événement se réfère – pour son 40e anniversaire- fût elle aussi pacifiste mais engagée ; la marche pour la paix et la santé du 31 octobre 2015 au 08 novembre représente plus qu’un un programme, une philosophie : apprendre la paix, la santé ; autrement que par des symboles théoriques mais par l’action, le jeu, l’engagement de l’esprit, du corps, sain et instruit et en communauté…
Et c’est le pari qu’a fait, il y a de cela déjà 3 ans, Mohammed Arif Président de l’association des infirmiers d’Essaouira ; qui est à l’initiative de cet événement. Apporter au cœur des villages un nouveau regard sur l’éducation, la santé, la paix par le biais de pièces de théâtre, de jeux, d’ateliers…
Qui, quoi ? Où donc est-ce?
Ce sont des jeunes gens volontaires, de statuts et de confessions très hétérogènes et sous l’égide de deux associations qui marcheront vers ce grand idéal : l’association des infirmiers d’Essaouira et Peace corps Morocco. Ils parcourront durant ces neuf journées plus de 200 km, de village en village, ceux des forêts, des dunes et des plages. A la rencontre des populations les plus isolées de Douar Aghnaj, Douar Ismailin, Douar Agouzmir et Douar Tabayate, ils apporteront leur soutien matériel (dons) et surtout une mallette d’outils mentaux dans le but de prévenir certaines maladies : diabète, tabagisme, drogues, cancers…
Les objectifs détaillés de cette caravane de la paix
Si l’objectif ultime est la paix, elle est indissociable dans cette perspective de l’éducation, éducation qui ne se veut pas seulement de l’esprit mais aussi du corps. En vrac ; les différents ateliers, jeux, discussions auront comme but : promouvoir la santé, le sport comme catalyseur de l’énergie (si l’on est en paix de son corps, de grandes chances qu’on parvienne davantage à l’être avec l’Autre), l’encouragement à la scolarisation, la mise en place de nouvelles perspectives ludiques pour les enfants, donner des exemples de citoyenneté, montrer la solidarité avec des populations plus isolées, plus démunies, encourager une autre forme de patriotisme, mettre en valeur les zones concernées…
C’est une myriade d’enjeux sociaux, culturels ; une démarche qui ne s’essouffle pas et que nous, nous ne nous lassons pas d’admirer er de partager.
Texte Nathalie Perton