Des millions de Dirhams pour la médina d'Essaouira
L'agence Urbaine d'Essaouira a communiqué les détails du projet de mise à niveau de la ville et de la médina d'Essaouira jusqu'en 2018. Au programme de cette deuxième tranche des travaux : l'ancien Mellah, la corniche, le jardin des remparts, les réseaux d'assainissements, l'éclairage public, et bien d'autres aménagements...
C'est une annonce truffée de promesses pour sa réhabilitation et la viabilisation d'Essaouira que nous fait l'Agence Urbaine ce mois-ci. Si nous avions déjà obtenu les détails du projet, ô combien prometteur, de la corniche et des jardins des remparts, la médina entame quant à elle aussi un lifting en profondeur devenu indispensable.
L'Agence Urbaine d'Essaouira annonce par le menu un "programme" plus que prometteur parachevant la 2ème tranche de mise à niveau de la ville d'Essaouira (supposée s'achever en 2018). Ses enjeux définis suite à une étude urbanistique achevée en 2012, et menée par l’Agence Urbaine elle-même, ont été établis "dans le cadre d'une vision globale du développement de la ville d’Essaouira", avec pour objectifs principaux de "rehausser le paysage urbain d’une ville touristique, améliorer la qualité de vie des citoyens et préserver l’environnement". Un dossier mené en concertation avec les autorités locales et la Province d'Essaouira.
Projet en trois axes
Les travaux à venir s'articulent en trois plans d'action :
- rénovation et aménagement du boulevard Mohammed V et de la corniche ;
- création des jardins des remparts et aménagement des places publiques ;
- réhabilitation de la médina et de l'ancien Mellah.
Au fil de ces grands travaux c'est une rénovation de fond en comble qui promet (et se doit) d'être durable qui nous est donc annoncée. Le renforcement du réseau d'assainissement et d'écoulement des eaux pluviales, l'éclairage public, les espaces piétons, le système d'arrosage, la voirie et le mobilier urbain : tout y passe !
Dans l'ancienne médina et ses abords le chantier présente un enjeu pour l'habitat certes, mais aussi pour la valorisation du patrimoine culturel et historique, largement mis en danger ces dernières années à Essaouira. Aussi, les lieux de culte (mosquées et zaouias) tout comme le très controversé souk des poissons, ainsi que la restauration des remparts et des infrastructures du Mellah sont en jeu, et à suivre de près selon nous...
502 millions de Dirhams
Des projets financés conjointement par le ministère de l’Intérieur, le ministère des Habous et Affaires Islamiques, le ministère de la culture, le ministère de l’habitat et de la politique de la ville, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, le Conseil Régional, le Conseil Provincial et le Conseil Municipal, pou une enveloppe totale deà hauteur de plus de 500 millions de Dirhams.
Texte et photo Alice Joundi