Colloque international: Anthropologie du Maroc et du Maghreb

COLLOQUE
A mouchel
Editor Made in Essaouira
23 août 2013

Anthropologie du Maroc et du Maghreb, accompagné d'un hommage à Georges Lapassade. Essaouira, Dimanche 8, Lundi 9 et Mardi 10 septembre 2013, à Dar Souiri et au Musée d'Essaouira.

Note d’orientation générale du colloque

Depuis près d’un siècle, le Maghreb a été une terre d’élection de l’anthropologie. Jacques Berque, Paul Pascon, Clifford Geertz, Ernest Gellner, Georges Lapassade sont des noms qui résonnent non seulement au Maroc, mais également de l’autre côté de la Méditerranée et de l’Atlantique, où ils sont considérés comme d’importants contributeurs de leur discipline.

Presque vingt ans après le décès de Berque, six après celui de Geertz, un jugement hâtif pourrait nous laisser considérer que l’anthropologie contemporaine du Maghreb n’est plus aussi productive que par le passé et ne contribue plus comme elle contribuait auparavant aux grands débats de la discipline. Tout aurait-il déjà été dit par les illustres anciens sur les cultures, les religions et les institutions du Maghreb, depuis les portes de la Mauritanie jusqu’aux confins de la Tunisie postrévolutionnaire, en passant par la Monarchie marocaine et la vaste Algérie ?

Ces sociétés, en constantes mutations – comme en atteste le vent de la révolte qui les a parcouru récemment – malgré des permanences historiques et culturelles de fond, ont continuées à attiser la curiosité de nombreux chercheurs en sciences humaines et sociales, qui en ont fait leur terrain d’enquête. Quoique moins réputés que leurs prédécesseurs, des centaines de chercheurs, jeunes et moins jeunes ont continués tout au long de ce XXIe siècle naissant à dévoiler les multiples facettes de ces sociétés d’Afrique du Nord que l’on ne peut plus tout à fait dire « traditionnelles ».

Le but de ce colloque est de produire un bilan de l’anthropologie du Maghreb durant le siècle passé et d’attirer l’attention sur ces multiples travaux contemporains, aboutis ou en chantier, qui donnent à voir, par de minutieuses enquêtes de terrain, la richesse des cultures (religieuses, musicales, linguistiques, juridiques, urbaines…) qui animent l’ensemble de l’Afrique du Nord, lui donnent ses si singulières couleurs et bigarrures et continuent de fasciner le voisin européen (et par delà…), si proche et si lointain. En ce sens il prolonge, élargit, et souhaite pérenniser, dix ans après, les premiers jalons posés par le séminaire de recherche « L’anthropologie du Maroc, entre Gellner et Geertz » organisé par le Centre Jacques Berque du 9 au 11 octobre 2003 à Tanger1 .

Outre 2 conférences plénières, le colloque, qui se déroulera du Dimanche 8 septembre au soir au Mardi 10 septembre 2013 à Essaouira – d’où l’hommage à Georges Lapassade qui s’articulera autour de 4 ateliers : Anthropologie religieuse, Ethnomusicologie/Patrimoine immatériel, Anthropologie juridique/des normes, Anthropologie des mondes contemporains.

Cédric Baylocq, Centre Jacques Berque Juin 2013

(1-Organisé par Gianni Albergoni, (EHESS), Nadir Boumaza (CJB, 2003-2006), Alain Mahé (EHESS) et François Pouillon (EHESS), il a été suivi de « Rencontres d’anthropologie du Maghreb », à Fès, les 17, 18 et 19 Mai 2004, sous la coordination des anthropologues Romain Simenel et Claire Cécile Mitâtre.)

LE PROGRAMME

Nocturne introductive
(Dimanche 8 septembre, Dar Souiri, de 19h30 jusqu’au bout de la nuit)

Anthropologie du Maroc : d’un XXeme siècle florissant à un XXIeme siècle décadent ? (20h- 21h30)
Avec Hassan RACHIK, Zakaria RHANI, Dionigi ALBERA, Jilali EL ADNANI. Modération Baudouin DUPRET.
Précédée de « Georges Lapassade, trajectoire d’un anthropologue atypique, du Béarn à Essaouira » par Philippe de Laborde Pédelahore et Abdelkader Mana (19h30- 20h).
Et suivi d’une soirée autour de la musique Gnaoua (à partir de 22h00).

Note d’orientation:
Jacques Berque, Clifford Geertz, Ernest Gellner, entre autres, sont encore des noms qui résonnent dans la discipline de l’anthropologie. Ils ont tous pour point commun d’avoir consacré la majeure partie de leurs recherches au Maroc. Or, si leurs travaux constituent encore, en Europe et en Amérique du Nord, une base importante de l’enseignement en anthropologie, l’essor de la discipline dont ils étaient les représentants se fait toujours attendre ici même. Après avoir examiné brièvement la richesse de l’apport des grands noms de l’anthropologie au/du Maroc, les intervenants proposeront un bilan de cette discipline depuis le début de ce siècle, examineront les réticences et indiqueront des pistes pour relancer cette discipline, sur le terrain comme dans les institutions d’enseignement marocaines…

Conférences plénières
(les Lundi 9 et Mardi 10 septembre, 10h-12h30, Dar Souiri et Musée)

1-Lundi 9 septembre (10h-12h30, à Dar Souiri)

Trajectoires anthropologiques d’aprèsguerre : 50 ans d’anthropologie du Maghreb
Avec Hassan RACHIK, Léon BUSKENS, Mondher KILANI, Hassan JOUAD. Modération Cédric BAYLOCQ.

Les participants évoqueront leurs trajectoires, leurs grands maîtres, l’état de l’anthropologie à l’époque de leurs premiers pas sur le terrain, l’état de l’anthropologie aujourd’hui, particulièrement au Maroc et au Maghreb, du point de vue de la recherche et de l’enseignement.

2-Mardi 10 septembre (10h-12h30, au Musée d’Essaouira)

Enseigner l’anthropologie au Maghreb aujourd’hui : bénéfices et propositions
Avec Mohammed RAMDANE/Abderrahmane MOUSSAOUI (Algérie), Khalid MOUNA (Maroc), Abdel Wedoud OULD CHEIKH (Mauritanie), Imed MELLITI (Tunisie). Modération Myriam ACHOUR.

Forts de leur expérience dans la discipline et de leur expertise de son enseignement de part et d’autre de la méditerranée, les participants proposeront un état des lieux de l’enseignement de l’anthropologie au Maroc, en Algérie et en Mauritanie, ainsi que des solutions pour la sortir de son marasme, après avoir évoqué brièvement leur carrière au sein de cette discipline.

Les 4 Ateliers de recherche

1-Lundi 9 septembre (14h-17h à Dar Souiri)

Anthropologie religieuse (responsables Zakaria RHANI/Khalid MOUNA)

Note d’orientation :
Durant les dernières décennies, le champ religieux au Maroc a connu de nouvelles « reconfigurations » et « réajustements » liés surtout aux changements d’ordre sociopolitique et culturel – avec notamment les réformes du champ religieux et l’arrivée de certains représentants de l’islam politique au pouvoir. Pour saisir cette dynamique politicoreligieuse l’accent sera ainsi mis sur les perspectives anthropologiques qui interrogent les processus de reformulations religieuses sur le terrain et les nouvelles significations qu’elles prennent dans un monde changeant. Ce qui nous amène, d’une part, à analyser la question des ré-articulations « idéologiques » qui encadrent ces pratiques religieuses, et, d’autre part, à explorer multiples manifestations du religieux au Maroc, en Algérie et en Tunisie – dans ses différentes expressions : mystique, confrérique, rituelles, culturelle, etc. – avec d’autres pratiques et croyances, notamment thérapeutiques et festives. Les thématiques de ce panel s’articuleront ainsi autour des deux axes suivants :
1) Les processus politico-religieux au niveau local et national : islam politique, politiques islamisées, constructions religieuses de l’ordre politique, pratiques religieuses politisées.
 2) Le processus rituel des pratiques religieuses: on abordera sous cette thématique différentes expressions rituelles collectives et individuelles : pèlerinage aux lieux de culte, tourisme religieux, thérapie et catharsis.

Les participants : 
1-Mohammed Habib Samrakandi (Université de Toulouse, France)
2-Manoël Pénicaud (MuCEM-Idemec, Marseille, France)
3-Ariel Planeix (Université Paris I, IEDES, IRD, France)
4-Nadia Fadil (Université de Louvain, Belgique)
5-Abdou Seck (Univ. St-Louis, Sénégal)
6-Nazarena Lanza (Univ. Aix-Marseille et CJB, Rabat, Maroc)
7-Jamal Bammi (Rabita, Rabat, Maroc)
8-Khalid Mouna (Université de Meknès, Maroc) et Abdelaziz Hlaoua (Univ. Grenoble et CJB, Rabat, Maroc)
9-Katia Boissevain (Idemec, CNRS Aix-Marseille, France)
10-Samuel Everett (SOAS/EHESS, Paris, France)
11-Abdelhakim Aboullouz (Associé au CJB, Rabat et CM2S, Casablanca)

2-Lundi 9 septembre (14-17h au Musée d’Essaouira)

Ethnomusicologie du Maroc, Patrimoine immatériel (responsable Abdelkader MANA/Philippe DE LABORDE PEDELAHORE)

Note d’orientation :
La musique populaire est très vivante au Maghreb. Si le folklore appartient au passé des sociétés postindustrielles, il reste encore une réalité vivante : chaque groupe ethnoculturel ou plus simplement groupes d’hommes rassemblés selon des affinités diverses dispose d'une culture qui lui est plus ou moins propre. Le programme de recherche dénommé « Paroles d'Essaouira », en tant que « Carrefour culturel », que Georges Lapassade avait lancé en 1980 qui visait à recueillir et à analyser, les chants des moissonneurs, des artisans, des marins, des confréries religieuses, des femmes, des comptines d'enfants, mais aussi l'accueil du rock'n roll…
En effet, si les Anglo-saxons substituent au terme de « tradition orale », le vocable de « folklore » qui signifie étymologiquement « la culture populaire » et que pour Marcel Mauss, « Est populaire, tout ce qui n'est pas officiel », il y a eu passage et fixation du concept de patrimoine intangible, puis patrimoine oral de l'humanité à celui , maintenant, de « patrimoine immatériel ». Son acte de naissance est grandement redevable à la Commission nationale marocaine pour l'UNESCO qui organisa une consultation internationale sur la préservation des espaces culturels populaires, à Marrakech, du 26 au 28 juin 1997.
La richesse des travaux en ethnomusicologie au Maroc et dans l'ensemble du Maghreb nous invitant donc à (re)visiter les permanences et les évolutions du patrimoine musical maghrébin, Nous proposerons aux intervenants de nous offrir des aperçus sur les modalités des expressions musicales, y compris les plus neuves, dans l'ensemble du Maghreb. Mais c’est par extension tout ce qui relève au Maghreb de cette notion de « patrimoine immatériel » dont nous traiterons dans cet atelier de recherche.

Les participants :
1. Ahmed Aydoun (Rabat, Maroc)
2. Abdelghani Maghnia (Univ. Fès, Maroc)
3. Mohamed El Madlaoui (IURS, Rabat, Maroc)
4. Jean During (Univ. Paris-Ouest, France)
5. Miriam Olsen (Univ. Paris-Ouest, France)
6. Michael Peyron (Univ. Al Akhawayne, Ifrane, Maroc)
7. Jacques Willemont (Univ. Strasbourg, France)
8. Jean François Clément (ICN, Nancy, France)
9. Farid El Asri (UIR, Rabat, Maroc)
10. Abdelkader Mana (Essaouira, Maroc)

3-Mardi 10 septembre (14h-17h au Musée d’Essaouira)

Anthropologie juridique/des normes (responsable Yazid BENHOUNET/Abderrahmane MOUSSAOUI)

Note d’orientation :
Le Maghreb a constitué, et constitue encore, un laboratoire anthropologique fécond pour questionner les normes et le droit. En effet, depuis les travaux précurseurs de Hanoteau et Letourneux (1873) aux recherches plus récentes (e.g. Dupret, 2006, et les programmes ANDROMAQUE et PROMETEE du Centre Jacques Berque), en passant pas les apports de Berque (1953), Bourdieu (1972) ou Geertz (1983), force est de constater que les anthropologues ont à plusieurs reprises, dans des perspectives sans cesse renouvelées, interrogé les éléments normatifs et la pratique du droit au Maghreb, notamment le rôle de la coutume et des diverses sources légales (charia, droits locaux, qanun, etc.). Par ailleurs, si le droit de la famille et les normes de parenté ont constitué un champ important des travaux anthropologiques sur les sociétés du Maghreb, on observe néanmoins depuis plusieurs années un développement de divers objets de recherche s’inscrivant dans les questionnements sur les normes dans les sociétés du Maghreb et les renouvelant : l’incidence du droit international, le rôle des ONG, la question du genre, les nouvelles pratiques liées à la propriété, les migrations, les formes de gestion de la violence, les phénomènes de réconciliation, la justice transitionnelle, etc. Cet atelier veut rendre compte de ces nouveaux développements dans le traitement et l’approche de la norme et du droit en contexte maghrébin. Si l’atelier n’est pas thématiquement orienté et ne privilégie aucun objet particulier, les responsables souhaitent néanmoins que les communications recourent à la démarche ethnographique pour questionner les normes dans les sociétés du Maghreb.

Berque, Jacques, 1953, « Problèmes initiaux de la sociologie juridique en Afrique du Nord », Studia Islamica 1 : 137-162.

Bourdieu, Pierre, « Le sens de l’honneur », in Esquisse d’une théorie de la pratique, précédée de trois essais d’ethnologie Kabyle, Genève, Droz, 1972

Dupret, Baudouin, 2006, Le Jugement en action. Ethnométhodologie du droit, de la moralité et de la justice, Librairie Droz, Genève.

Geertz, Clifford, 1989 « Faits et droits en perspective comparée », in Savoir local, savoir global, Paris, PUF (1ère publication en anglais 1983 - Storrs Lectures for 1981 at the Yale Law School).

Hanoteau A. & Letourneux A., 2003 [1873], La Kabylie et les coutumes kabyles, Editions Bouchène, Paris (1ère publication : 1873).

Les participants :
1. Claire-Cécile Mitatre (Univ. Montpellier, France)
2. Léon Buskens (Univ. Leiden, Pays-Bas) 
3. Emilie Barraud (Univ. Marseille, France)
4. Fadma Ait Mouss (Univ. Casablanca, Maroc)
5. Marta Arena (EHESS, Paris/BGSMCS, Berlin)
6. Mohamed Ramdan (Univ. Tlemcen, Algérie)
7. Mohamed Fall Ould Bah (Univ. Nouakchott, Mauritanie)
8. Tarik Dahou (IRD, Paris, France)
9. Céline Lesourd (Univ. Aix-Marseille, France)
10. Araceli Gonzalez Vasquez (Univ. Bilbao, Espagne)
11. Beatrice Lecestre-Rollier (Univ. Paris-Descartes, France)
12. Florence Bergeaud (Univ. Libre de Bruxelles, Belgique)

4-Mardi 10 septembre (14h-17h, à Dar Souiri)

Anthropologie des mondes contemporains (responsables Jean-Noël FERRIE/Saadia RADI)

Note d’orientation :
Beaucoup de travaux portant sur le Maroc, probablement la plupart, traitent d’aspects de la société marocaine dont la sémantique est liée à un passé plus ou moins déterminé. Pour le dire rapidement, il s’agit d’aspects « traditionnels » parce que portant sur des pratiques dont on peut dire qu’elles existent depuis longtemps et dont certaines apparaissent immémoriales, puisqu’on ne saurait dire à quand elles remontent. Pourtant, lorsqu’Edmond Doutté observait ces pratiques, elles étaient déjà liées à une trame sociale précise, c’est-à- dire située dans le temps. Toutefois, ce n’est pas l’aspect toujours actuels des pratiques et donc l’erreur, qui consiste à les considérer en elles-mêmes lorsqu’on tient à rendre compte des conduites des gens, que l’anthropologie des mondes contemporains vise à corriger. Elle entend attirer notre attention sur toute une gamme de pratiques dont l’apparition est, à la fois, récente – ou, tout au moins, considérée comme telle par tout un chacun – et globalisée, c’est-à-dire existant notoirement dans d’autres sociétés et, en tant que telles, servant d’appui et de modèle aux pratiques locales. Comprendre une société implique donc de comprendre, non ce qu’elle aurait conservé d’un lointain et indéfinissable passé, mais les compositions auxquelles elle se livre en incorporant des pratiques récentes et globalisées.
La plus large part de la société marocaine nous échappera, si nous ne tenons pas compte de ce quotidien-là dans les descriptions que nous en faisons. Choisir son « style », adopter une morale, manger des pizzas, manifester, avoir des relations sexuelles, envoyer des SMS, devenir salafiste, prendre du kif, se voiler, prendre le train, monter dans le tramway, fêter Noël sans être chrétien, suivre un journal télévisé, conduire en ville, lire des romans, aller chez le médecin, peindre un tableau… tous ces aspects de la vie quotidienne, et bien d’autres, peuvent à la fois être reliés à des tendances transnationales et considérés comme faisant strictement partis de la vie des gens d’ici. Ils constituent un domaine d’observation privilégié.

Marc Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Champs-Flammarion, 2010.

Christian Bromberger, Passions ordinaires. Du match de football au concours de dictée, Paris, Hachette, 2002.

Susan Ossman, Three faces of Beauty : Casablanca, Paris, Cairo, Duke, Duke University Press, 2002.

Les participants :
1. Mohammed Sghir Janjar (Dir. Fondation Ibn Séoud, Casablanca, Maroc)
2. Dominique Guillo (CNRS, CJB, Rabat, Maroc)
3. Meriem Cheikh (Univ. Louvain, Belgique)
4. Stéphanie Pouessel (IRMC Tunis, Tunisie)
5. Hayat Zirari (Univ. Casablanca, Maroc)
6. Mary Montgomery (Univ. Oxford, UK)
7. Peter Limbrick (UC Santa Cruz, Californie, USA)
8. Mehdi K. Benslimane (Univ. de Grenoble, France)
9. Cédric Baylocq (Centre Jacques Berque, Rabat, Maroc)

Table ronde de clôture Anthropologues, Editeurs, Musées.

« Editer et exposer l’anthropologie : gageure ou richesse ? »
Animé par Philippe de Laborde Pédelahore, anthropologue, éditeur.
Mardi 10 septembre (18h-20h, au Musée d’Essaouira)

Editeurs : du Maroc et de France...
Anthropologues participants : Zakaria Rhani, Abdelkader Mana, Baudouin Dupret, François Ireton, Léon Buskens et Hassan Rachik.
Musées invités : Le MUCEM, avec Florent Molle, conservateur du patrimoine au Mucem, Marseille, et le Musée d’Essaouira

Activités annexes

Dimanche 8 (23h) : Veillée musicale Gnaouas à Dar Souiri

Lundi 9 (20h30-22h30) : Soirée documentaire Abdelkader Mana au Musée d’Essaouira.

Mardi 10 septembre (20h30-22h30) : Soirée documentaire Jacques Willemont et Manoël Pénicaud au Musée d’Essaouira.

du Dimanche 8 (vernissage à 18h00) au Mardi 10 septembre: Expo photo sur "Le patrimoine juif d'Essaouira et les tombes anthropomorphiques du cimetière", en présence de l'auteur, Richard Zéboulon, à Dar Souiri.

A mouchel
Editor Made in Essaouira
23 août 2013

    Centre culturel Dar Souiri

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