9 photos d'un confinement à Essaouira
On approcherait de la fin du confinement. Dans l'attente de "passer à la suite", vers cet "après" indéfinissable et pourtant si attendu, on jette un oeil sur cette période inédite, sur ce printemps pas comme les autres, à travers le regard de quelques photographes et habitants de la ville...
On avance masqués...
Mais chacun à son rythme.
Sylvie Levrat, sur Instagram c'est @sylvie.essaouira, photographe et artiste, elle dépeint son quotidien avec quelques indices, et nous raconte son confinement en images. À travers ses clichés, c'est notre vie de tous les jours qui apparait, teintée de poésie et suivie toujours de quelques points de suspension...
Des hommes et des barques : c'est presque comme toute l'année...
Le port sera resté actif durant tout le confinement. Les travailleurs de la mer ont continué leur labeur ; un peu différemment, un peu moins que d'habitude.
Soufiane Bouhali est pur souiri et un professionnel de l'image. Seul dans la ville, à des heures proches du soleil couchant, il a capté les expressions d'une âme authentique, dans une ville (presque) à l'arrêt. @soufianebouhali
Sur la plage abandonnée, la nature a repris ses droits...
Cette vision de la plage livrée aux éléments témoigne d'une vie rythmée non plus par l'homme mais par le vent, la mer et les mouvements immuables du sable dans la baie...
Said Benhamida, photographe originaire de Casablanca, est resté confiné à Essaouira. @saidbenhamida
Les grands espaces... Ne sont plus ceux que l'on croyait
La place Moulay Hassan livrée aux mouettes et aux rares passants est devenue bien grande soudain.
Le hanout et le masque.
Une chose n'aura presque jamais changé : l'épicerie du quartier.
#souirisunset
Lancé parallèlement au confinement, @souirisunset est une démarche lancée sur Instagram par Jean-Baptiste Liotard, avec pour ambition de partager depuis le "Jour 1" de belles images de couchers de soleil "souiris". Pour le plaisir des yeux. Ci-dessous : #day77
Soleil de plomb et rues désertes
En marchant dans les ruelles de la médina, les après-midis semblaient bien calmes.
En attendant les sardines
L'odeur des grillades de poisson manque à l'appel depuis plusieurs semaines. Vivement les sardines !
