Vivre à Casa 3/4: Oasis, CIL, Anfa, tous en villa !
Suite notre série sur l'immobilier au Maroc. Après avoir vu ce qui se faisait en terme d'appartements, et si on montait d'un cran, et qu'on jetait un coup d'oeil aux villas ?
Les villas sont sans aucun doute les biens immobiliers les plus durs à estimer, tant elles sont nombreuses et différentes par leurs prestations. Pour des villas moyen standing (vous pouvez d’ailleurs, dans certaines, dénicher un étage à louer pour vous, avec d’autres occupants à l’étage supérieur ou inférieur, mais à un prix beaucoup plus intéressant), il vaut mieux fouiller du côté du Technopark, Ain Sebaa, Oasis, ou CIL. Ici, le loyer se négocie autour de 30.000 dirhams pour une villa de 350 mètres carrés, même si les prix commencent à 20.000.
Pour une villa de la même taille, mais dans les quartiers plus huppés d’Ain Diab ou d’Anfa, près de la mer dans belles zones pavillonnaires vertes, il vaut mieux avoir 35.000 à 40.000 à mettre. Si vous avez les moyens et envie d’espace, certaines, avec 1.000 mètres carrés de terrain ou plus, se louent jusqu’à 60.000 dirhams par mois.
“Dans ces quartiers, on ne recherche pas les même choses qu’ailleurs", explique Houda Houti, la manager de l’agence Century 21 Côté Immo. On vient ici parce que c’est calme, qu’on cherche un bon voisinage, des résidences sécurisées avec piscine, ou des espaces de jeu pour les enfants.” En effet (et il faut y penser quand on calcule ses charges), beaucoup d’habitants de ces quartiers payent des gardiens de rue, chargés de veiller à la sécurité du voisinage. “On s’y installe comme on s’installe à Dar Bouazza, ajoute Houda Houti, pour la vie de communauté, de petit cercle fermé.” A réserver aux agoraphobes, aux amoureux du jardin, aux CSP+, et aux salaires qui vont avec.
Retrouvez toute notre série sur l'immobilier à Casablanca avec le casa historique et les quartiers chics.
Texte Mathias Chaillot
Photo DR