Une bonne tranche de rire, et plus si affinité

Festival
Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
28 février 2011

L’année dernière, l’événement a réuni 130 000 personnes. Le Festival International du Rire de Casablanca commence doucement à se faire connaître et propose, en plus de ses traditionnels spectacles, de nombreuses activités annexes. Tour d’horizon.

4 jours pour rire, se marrer, rigoler, déconner, ou se fendre la gueule, c’est au choix. Voilà, en substance, ce que propose le Festival International du Rire de Casablanca qui ouvre aujourd'hui 9 mars sa 8e édition. Petit événement devenu gros, il présente cette année une dizaine de spectacles – pièces de théâtre ou one man shows – venus entre autres de France, d’Espagne, de Belgique, d’Italie, de Suisse et, bien sûr, du Maroc. Mais à côté de ces spectacles classiques, l’association Art et Culture a voulu donner une dimension plus large à l’événement. Les compétitions, déjà, parce que quitte à rire, autant gagner. Une trentaine de jeunes talents, sélectionnés par l’équipe du festival, va se produire sur scène devant le public,en espérant récolter l’un des trois trophées du tournoi (Grand Prix, Prix du meilleur texte comique, Prix du public). Ils seront aussi accompagnés de 4 ou 5 équipes qui joueront, elles, leur match d’improvisation.

Laurel & Hardy et rire dans les hôpitaux

On ri, on gagne, mais on se cultive, aussi. Une journée sera ainsi entièrement consacrée à Bouchaid El Bidaoui, célèbre troupe de chanson populaire et humoristique des années 60. L’analyse socio-humoristique, vous ne saviez peut-être pas que ça existe, mais ça va faire cogiter votre cerveau avec chercheurs et professeurs venus analyser la question.
Célèbre duo du comique, Laurel et Hardy auront aussi leur nouvelle heure de gloire avec deux projections, l’une à la faculté de lettres, l’autre au Centre Culturel Américain, le tout suivi de débats. Enfin, après avoir ri, gagné, et cogité, rions utile. Deux demi-journées seront consacrées aux jeunes précaires, qu’ils soient malades, handicapés, en situation difficile ou même en prison, pour qu’eux aussi aient le sourire : des professionnels leur rendront visite afin que, comme l’explique Lotfi Barjy, le président du festival, « on ne ri pas pour rire, mais on ri pour que la société bouge, et pour le bien de tout le monde ».

Texte Mathias Chaillot
Photo DR

Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
28 février 2011

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