Top 5 des films qui ont marqué Casablanca!

Cinéma
Kaoutar Bouseffour
Editor Made in Casablanca
29 octobre 2015

Amour, haine, amitié, conflits, intrigues, la vie de tous les jours, la vie avec son lot de joie, de bonheurs et malheurs... En version dramatique ou comique, ces films marocains ont marqué les esprits, ont touché les coeurs en profondeur par la sensibilité des sujets, la qualité du jeu malgré les enjeux...Une sélection Made In Casablanca!

A la recherche du mari de ma femme

Réalisé par Mohamed Abderrahmane Tazi en 1993, le réalisateur se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes, les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître. Devenu adulte le cinéaste se souvient avec nostalgie de ce temps de douceur. « Et comme je ne suis pas polygame, j’ai considéré que la meilleure façon pour moi de secouer les idées préconçues était de raconter une histoire légère où la pointe d’humour et le bon mot se substituent à l’analyse et où les personnages sont affectueusement attachants. C’est ma manière à moi de dénoncer en amusant.».

Ali Zaoua, prince de la ville

Réalisé par Nabil Ayouch, c'est l'histoire réaliste et touchante d'Ali, Kwita, Omar et Boubker enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie.
Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde.
Cependant, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois copains n'auront qu'un seul but, lui offrir l'enterrement qu'il mérite.

Marock

Réalisé par Laïla Marrakchi, le film se déroule pendant Ramadan 1997 à Casablanca.  L’intrigue se résume à une banale histoire d’amour entre deux adolescents, Ghita, l’héroïne du film, remarquablement campée par la prometteuse Morjana Alaoui, et Youri, interprété par Matthieu Boujenah, le neveu de Michel Boujenah, le célèbre acteur français d’origine tunisienne. Elle se déroule en plein mois de ramadan à Anfa, un quartier huppé de Casa, fief d’une jeunesse dorée, insouciante et souvent arrogante, qui s’affranchit allègrement des codes et des convenances d’un Maroc profond dont elle ignore tout, ou presque. Et dont elle ne veut rien savoir. On mange, on boit, on fume, on se moque pas mal des préceptes religieux – quand on ne les tourne pas en dérision -, on joue aux cartes et aux jeux de hasard.

Casanegra

Réalisé par Nour-Eddine Lakhmari, le film se déroule dans le Casablanca d'aujourd'hui, deux amis d'enfance, Adil et Karim, vivent d'expédients et de petites combines. L'un emploie des enfants vendeurs de cigarettes au détail, et décide de mettre sa vie sur le droit chemin et d'aider sa famille. L'autre a trouvé la solution miracle à tous ses problèmes : acheter un visa et un contrat de travail pour émigrer vers Malmö, en Suède, ville mythifiée dont il rêve à travers une carte postale.

Road to kabul

Réalisé par Brahim Chkiri « Road to Kabul » est le plus gros succès du cinéma marocain des dix dernières années. C'est l'histoire de quatre amis chômeurs Ali, Hmida, Mbarek et Masoud voulant se rendre en Hollande, et qui se retrouvent perdus en Afghanistan! Durant leurs aventures, ils sont aidés par un jeune garçon afghan et un mystérieux soldat ayant déserté l’armée américaine. La particularité de cet ex-militaire est qu’il est amoureux de la fille du plus grand trafiquant d’opium d’Afghanistan. Une histoire d’émigration ratée version comique et ça marche.

Kaoutar Bouseffour
Editor Made in Casablanca
29 octobre 2015