Ramy Ayach au service des petits écoliers !
Nous lui connaissons son énorme talent, sa délicatesse, mais aussi son grand cœur… Ramy Ayach qui a élu le Maroc comme deuxième pays, vient de lancer l’opération « Cartables Pour Tous », à travers l’antenne de son association Ayach Toufoula qui milite pour la scolarisation des enfants. Nous l’avons accompagné lors de la disctibution de cartables, au profit des élèves de quatre écoles, dans la commune de Nouacer. Belle rencontre avec une belle âme !
Nous sommes à l’école Dar Essahraoui dans la région Ouled Saleh à Nouaceur et nous assistons à un grand moment d’échange entre une centaine de petites filles et garçons et Ramy Ayach.
Les petits groupes d’enfants se succèdent et les visages s’illuminent à la vue des jolis Eastpak offerts par l’association Ayach Toufoula.
Ramy Ayach, qui s’était choisi, il y a quelques années, l’éducation comme combat et qui milite depuis pour offrir aux enfants démunis, du Liban, mais aussi d’ailleurs, l’opportunité de prétendre à une bonne scolarisation. Ses initiatives, création d’école de musique gratuite dans son village d’enfance au Liban, la croisade contre le recrutement des enfants par les organisations terroristes… Lui ont fait prendre des risques majeurs, mais rien ne l’arrête car il prône le savoir comme seule et unique arme.
Au Maroc, Ramy Ayach a choisi de continuer sur la même directive qu’au Liban, faire en sorte de permettre à un maximum d’enfants issus de milieux défavorisés d’aller à l’école et le plus important, d’y rester !
Trois questions en aparté :
Où en est aujourd’hui l’association Ayach Toufoula ?
R. A. : Que de bonnes nouvelles ! Nous avons récemment célébré nos dix ans d’existence avec une grande cérémonie au Liban. Au Maroc, nous avons décidé de consacrer une opération par mois aux populations démunies. De petites actions, comme celle-ci, mais aussi des dîners et concerts de galas pour les collectes d’argent.
Quel est concrètement le programme de Ayach Toufoula au Maroc ?
R. A. : Programme purement éducationnel, académique et musical. Nous essayons de garder notre combat principal, celui pour l’éducation, au cœur de nos préoccupations. D’ailleurs, nos préoccupations sont également celles de sa Majesté le Roi Mohammed VI que nous prenons pour exemple et que nous essayons de suivre.
« Khalli Sla7houm El 3ilm » (faites du savoir leur arme) est une campagne que vous avez lancé et qui vous a attiré des ennuis au Liban… Que pouvez-vous nous en dire ?
R.A : Parce que le savoir est une arme et c’est même la plus puissante et la plus bouleversante des armes !
C’est le savoir qui évite à des enfants et des jeunes hommes et femmes de sombrer dans la haine, de rejoindre des groupes terroristes, de vouloir du mal à leurs semblables…
Le savoir permet de différencier le bien du mal. Une société sans savoir est une société gangrenée. Le savoir est notre seule issue de secours, notre sauveur et c’est pour cela qu’il fait peur aux obscurantistes, car c’est leur ennemi numéro UN.
Photo : @Azar Ghizlane