Quoi de neuf N°100: lu, vu, entendu à Casablanca

Musique

"She Gets Too High", vous connaissez peut être? C'est le tube qui a révélé au public français le talentueux Malca, casablancais de naissance et de coeur, et qui cartonne sur les scènes parisiennes (ici au légendaire Bus Paladium)! Cet artiste, que tous s'accordent à penser qu'il est le renouveau de la pop marocaine, a su en quelques années s'imposer à un public réputé difficile...Pur produit de la culture métissée casablancaise, il arbore une ouverture d'esprit jusque dans sa musique où se cotoient de multiples influences, allant du R'n'B à la pop en passant par l'électro. A découvrir sans délai!

Indormatique

Casablanca accueille pour la première fois sur le continent, du 16 au 18 novembre prochain, la grande conférence internationale des développeurs, Devoxx, Organisée par Morocco JUG. Ce rassemblement qui réunit des développeurs du monde entier, a pour but de mettre au centre des débats la question cruciale de la formation des futurs talents...car s'il y a bien une certitude, c'est que le monde dans lequel nous évoluons ne va pas s'arrêter de s'informatiser de sitôt!    

Archéologie

A l'occasion de notre article sur Sindibad, nous avions déjà évoqué le projet d'un site archéologique ouvert au public et qui devrait d'ici quelque temps être intégré au complexe Sindibad (d'ici fin 2015). Ce site, dont le développement a été confié à la société Casa Aménagement sous le contrôle du Ministère de la Culture marocain, proposera aux visiteurs une visite guidée dans le lointain passé de la Ville Blanche...En effet, les premières découvertes notables ont été enregistrées dans les années quarante, et depuis elles n'ont cessé de mettre au jour des éléments de la proto histoire marocaine remontant à quelques 500 000 ans! Ce site qui se veut éducatif, proposera en outre des ateliers et autres activités liés aux techniques de fouille. Réparti sur un ensemble de 5 hectares attenants au parc Sindibad, cet espace sera pour tous les amoureux d'archéologie, l'occasion de découvrir les facettes de notre passé acheuléen.

Sport

Aprés la boxe, place au cyclisme sur piste! Tous les aficionados de la discipline auront à coeur d'assister aux qualifications pour les jeux olympiques de 2016 qui se dérouleront du  Casablanca abritera les qualifications au JO 2016 4 au 9 février prochain à Casablanca, lors de la 2ème édition du Championnat d’Afrique de cyclisme sur piste. Certes on connaît le cyclisme sur route, avec la médiatisation d'évènements internationaux tels que Le Tour de France, le Giro italien ou encore la Vuelta espagnole, et cette manifestation sportive unique en son genre, est l'occasion rêvée de découvrir une discipline certes plus confidentielle, mais pas moins spectaculaire et physique...

Patrimoine

Lorsqu'on se ballade dans les rue des certains quartiers tels que Bourgogne ou Mers Sultan par exemple, on est à la fois étonné et déçu de voir des trésors d'architecture dans un tel état de décrépitude, quasiment à l'abandon pour certains, alors qu'un simple ravalement, suffirait parfois, à redonner à "ces vieux messieurs" qui font partie intégrante du patrimoine de la ville, un lustre propore à rappeler aux nouvelles générations, leur beauté passée...et bien entendu à redonner aux rues de la capitale économique, un aspect général à la hauteur de ses ambitions, notamment touristiques! Certes une étude commanditée en haut lieu auprés l’Agence urbaine de Casablanca, est sur le point d'être communiquée, montrant qu'il y a environ 1600 bâtiments en tout genre susceptibles d'être classés au titre de monuments protégés de part leur valeur architecturale (contre 4000 rrecensés par l'association Casamémoire...). Mais quand on a dit ça, on n'a rien dit quant aux mesures à prendre pour que ces bâtiments soient rénovés et remis en valeur...De nombreux problèmes se posent, financiers bien sûr, mais aussi juridiques puisque une grande partie d'entres eux sont des propriétés de particuliers comme vous et moi, et qu'il est impossible dans l'état actuel des lois, de les exproprier pour quelque pretexte que ce soit, et encore moins de les forcer à remettre leurs bien en état. Pour qu'ils retrouvent un jour leur éclat des premiers jour, les autorités doivent donc revoir le code de l'urbanisme pour avoir la main sur cette opération de grande envergure qui relève de l'intérêt général, tout en respectant les prérogatives des particuliers. Cela peut se traduire, comme dans de nombreux pays confrontés à ce problème de déliquescence du patrimoine, par l'obligation faite aux particuliers de rénover leurs biens contre aides et subventions appropriées.